ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

MARY À TOUT PRIX - Plans Cultes - 2025-04-01

Plans Cultes - mardi 01 avril à 20h00

MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly

TONNERRE SOUS LES TROPIQUES de Ben Stiller

BECOMING LED ZEPPELIN - Ciné Rock - 2025-04-03

Ciné Rock - jeudi 03 avril à 19h45

BECOMING LED ZEPPELIN de Bernard MacMahon

BRIAN JONES ET LES ROLLING STONES de Nick Broomfield

MA MÈRE, DIEU ET SYLVIE VARTAN - Cap ciné - 2025-04-04

Cap ciné - vendredi 04 avril à 15h30

MA MÈRE, DIEU ET SYLVIE VARTAN de Ken Scott

MA MÈRE, DIEU ET SYLVIE VARTAN - Cap ciné - 2025-04-04

Cap ciné - vendredi 04 avril à 20h00

MA MÈRE, DIEU ET SYLVIE VARTAN de Ken Scott

WATTer, par la force du vent - Ciné Doc - 2025-04-05

Ciné Doc - samedi 05 avril à 10h30

WATTer, par la force du vent de Louis Denonnain

MERCI POUR LA GRÂCE - Ciné Doc - 2025-04-10

Ciné Doc - jeudi 10 avril à 20h00

MERCI POUR LA GRÂCE de Rodolphe Viémont

BILLY LE HAMSTER COWBOY - Ciné goûter - 2025-04-10

Ciné goûter - jeudi 10 avril à 13h30

BILLY LE HAMSTER COWBOY de Antoine Rota & Caz Murrell

LA CHAMBRE DE MARIANA - Avant première / Rencontre - 2025-04-14

Avant première / Rencontre - lundi 14 avril à 20h00

LA CHAMBRE DE MARIANA de Emmanuel Finkiel

MARILÚ, RENCONTRE AVEC UNE FEMME REMARQUABLE - Soirée Rencontre - 2025-04-17

Soirée Rencontre - jeudi 17 avril à 18h00

MARILÚ, RENCONTRE AVEC UNE FEMME REMARQUABLE de Sandrine Dumas

LE MÉLANGE DES GENRES - Ciné Cosy - 2025-04-18

Ciné Cosy - vendredi 18 avril à 13h15

LE MÉLANGE DES GENRES de Michel Leclerc

MADE IN BANGLADESH - Soirée Rencontre - 2025-04-24

Soirée Rencontre - jeudi 24 avril à 20h00

MADE IN BANGLADESH de Rubaiyat Hossain

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 20h00

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY - Rob Reiner

A PROPOS

Il n’est pas de genre mineur… Et pourtant, le mépris pour la comédie sentimentale a la vie dure. Il ne s’agit évidemment pas de faire entrer Quand Harry rencontre Sally dans un modèle cinématographique parfait. Mais peu de films ont montré avec autant d’humour que la comédie sentimentale décalée a été américaine, notamment en l’an de grâce 1989, avant de devenir, après quelques mariages et quelques enterrements, anglaise.
Depuis quelques années, le nom de Nora Ephron en tant que scénariste fait peur : Vous avez un message et Ma sorcière bien-aimée ne feront sans nul doute jamais partie d’un quelconque panthéon. Le nom de Rob Reiner évoque malheureusement davantage les égarements pitoyables de La rumeur court… ou de Sans plus attendre, que les charmantes fantaisies de sa Princess Bride de 1987. Il est assez clair que Quand Harry rencontre Sally fait partie des fulgurances de ses deux auteurs. À partir d’un scénario banal ?un homme et une femme se détestent, se cherchent avant que Cupidon ne s’en mêle?, Ephron et Reiner ont réussi à utiliser les ressorts du comique pour faire d’un topos dramatique une délicieuse comédie rythmée et farfelue. On aurait tort de résumer le film à sa scène culte d’orgasme mimé chez Katz’s… En effet, les errements d’Harry et Sally regorgent de petits détails qui forgent non seulement chacun des personnages avec acuité et humour, mais créent un ton, ni révolutionnaire, ni simplement gentillet, un ton décalé.
Comme dans la comédie classique, il s’agit ici de détourner les clichés de la romance les plus en vue dans la comédie de rires et de larmes, par le dialogue, la position des corps, la mise en place d’un dispositif : il n’y a pas d’étude psychologique dans Quand Harry rencontre Sally, les deux protagonistes se définissent eux-mêmes, très visuellement, par leurs tics, leurs obsessions. Les deux scènes d’ouverture sont en cela des concentrés d’ironie : Sally ne sort de la voiture pour aller dans un dinner d’autoroute qu’après s’être aspergée de laque ; Harry, tout en développant ses « théories » sur la vie, l’amour, la mort, crache ses pépins de raisin par la fenêtre sans que celle-ci soit ouverte… Bien qu’il soit évident dès le départ que les deux êtres vivront bien plus qu’une drôle de rencontre, on ne nous montre que leurs aspects négatifs, titillants, propices à la création d’une atmosphère qui se rapproche davantage de la farce que de la romance à proprement parler. Faire rire avant de faire rêver niaisement… Il semble que le projet détienne la clé d’une forme de réussite.
La référence première est donc cette comédie classique jouant davantage de l’imagination, de la mise en espace des situations dans des cadres restreints : le MET, Central Park ?dans une scène évidemment classée comme une des plus alleniennes du film?, le restaurant, le lit ; en bref, les lieux où l’on échange matières verbales et matières sensuelles. La bonne idée de Quand Harry rencontre Sally n’est donc pas tellement de mener à bien le propos de la comédie romantique ?le happy end, dont on ne doute quasiment jamais- mais de le transformer en prétexte permanent à détournements comiques : il suffit de se laisser attendrir quelques secondes sur la scène de clôture pour être ramené dans le droit chemin par une pirouette finale, une fois n’est pas coutume, savoureuse. Depuis, beaucoup ont tenté de retrouver cette pointe, cette légèreté à peine feinte, y compris les propres créateurs du film. Mais il est clair que lorsque l’on rencontre Harry ou Sally, cela n’arrive qu’une fois. Ne boudons donc pas notre plaisir de midinette un brin exigeante, et profitons de l’hiver pour retrouver quelques parfums de mi-saison new-yorkais, et d’amour, à peine voilés.
Ariane Beauvillard (CRITIKAT)

Plans Cultes
vendredi 14 février 2025 à 20h00

SPÉCIALE SAINT VALENTIN


QUAND HARRY RENCONTRE SALLY

de Rob Reiner

avec Billy Crystal, Meg Ryan, Carrie Fisher
USA - 1989 - 1h36 - VOST - Réédition - Version restaurée 4K

Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié. La complicité les rapproche à tel point qu'ils finissent par admettre, ce que leurs amis savaient déjà : ils sont faits l'un pour l'autre.

A PROPOS

Il n’est pas de genre mineur… Et pourtant, le mépris pour la comédie sentimentale a la vie dure. Il ne s’agit évidemment pas de faire entrer Quand Harry rencontre Sally dans un modèle cinématographique parfait. Mais peu de films ont montré avec autant d’humour que la comédie sentimentale décalée a été américaine, notamment en l’an de grâce 1989, avant de devenir, après quelques mariages et quelques enterrements, anglaise.
Depuis quelques années, le nom de Nora Ephron en tant que scénariste fait peur : Vous avez un message et Ma sorcière bien-aimée ne feront sans nul doute jamais partie d’un quelconque panthéon. Le nom de Rob Reiner évoque malheureusement davantage les égarements pitoyables de La rumeur court… ou de Sans plus attendre, que les charmantes fantaisies de sa Princess Bride de 1987. Il est assez clair que Quand Harry rencontre Sally fait partie des fulgurances de ses deux auteurs. À partir d’un scénario banal ?un homme et une femme se détestent, se cherchent avant que Cupidon ne s’en mêle?, Ephron et Reiner ont réussi à utiliser les ressorts du comique pour faire d’un topos dramatique une délicieuse comédie rythmée et farfelue. On aurait tort de résumer le film à sa scène culte d’orgasme mimé chez Katz’s… En effet, les errements d’Harry et Sally regorgent de petits détails qui forgent non seulement chacun des personnages avec acuité et humour, mais créent un ton, ni révolutionnaire, ni simplement gentillet, un ton décalé.
Comme dans la comédie classique, il s’agit ici de détourner les clichés de la romance les plus en vue dans la comédie de rires et de larmes, par le dialogue, la position des corps, la mise en place d’un dispositif : il n’y a pas d’étude psychologique dans Quand Harry rencontre Sally, les deux protagonistes se définissent eux-mêmes, très visuellement, par leurs tics, leurs obsessions. Les deux scènes d’ouverture sont en cela des concentrés d’ironie : Sally ne sort de la voiture pour aller dans un dinner d’autoroute qu’après s’être aspergée de laque ; Harry, tout en développant ses « théories » sur la vie, l’amour, la mort, crache ses pépins de raisin par la fenêtre sans que celle-ci soit ouverte… Bien qu’il soit évident dès le départ que les deux êtres vivront bien plus qu’une drôle de rencontre, on ne nous montre que leurs aspects négatifs, titillants, propices à la création d’une atmosphère qui se rapproche davantage de la farce que de la romance à proprement parler. Faire rire avant de faire rêver niaisement… Il semble que le projet détienne la clé d’une forme de réussite.
La référence première est donc cette comédie classique jouant davantage de l’imagination, de la mise en espace des situations dans des cadres restreints : le MET, Central Park ?dans une scène évidemment classée comme une des plus alleniennes du film?, le restaurant, le lit ; en bref, les lieux où l’on échange matières verbales et matières sensuelles. La bonne idée de Quand Harry rencontre Sally n’est donc pas tellement de mener à bien le propos de la comédie romantique ?le happy end, dont on ne doute quasiment jamais- mais de le transformer en prétexte permanent à détournements comiques : il suffit de se laisser attendrir quelques secondes sur la scène de clôture pour être ramené dans le droit chemin par une pirouette finale, une fois n’est pas coutume, savoureuse. Depuis, beaucoup ont tenté de retrouver cette pointe, cette légèreté à peine feinte, y compris les propres créateurs du film. Mais il est clair que lorsque l’on rencontre Harry ou Sally, cela n’arrive qu’une fois. Ne boudons donc pas notre plaisir de midinette un brin exigeante, et profitons de l’hiver pour retrouver quelques parfums de mi-saison new-yorkais, et d’amour, à peine voilés.
Ariane Beauvillard (CRITIKAT)



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 20h00
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher