ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LES NEUF REINES - Ciné Classique - 2025-03-09

Ciné Classique - dimanche 09 mars à 17h45

LES NEUF REINES de Fabian Bielinsky

LES DOCTEURS DE NIETZSCHE - Ciné découverte - 2025-03-09

Ciné découverte - dimanche 09 mars à 11h00

LES DOCTEURS DE NIETZSCHE de Jorge Leandro Colas

L'ÂGE IMMINENT - Séance spéciale - 2025-03-10

Séance spéciale - lundi 10 mars à 20h00

L'ÂGE IMMINENT de Clara Serrano Llorens & Gerard Simó Gimeno

ELEPHANT MAN - Plans Cultes - 2025-03-11

Plans Cultes - mardi 11 mars à 20h00

ELEPHANT MAN de David Lynch

ERASERHEAD de David Lynch

VERS UN PAYS INCONNU - Soirée Rencontre - 2025-03-17

Soirée Rencontre - lundi 17 mars à 20h00

VERS UN PAYS INCONNU de de Mahdi Fleifel

LE BON GRAIN ET L'IVRAIE - Ciné Doc - 2025-03-18

Ciné Doc - mardi 18 mars à 18h00

LE BON GRAIN ET L'IVRAIE de Manuela Fresil

COURTES CONVERSATIONS - Festival Conversations CNDC - 2025-03-18

Festival Conversations CNDC - mardi 18 mars à 19h00

COURTES CONVERSATIONS de Nans Laborde-Jourdaa, Nina Laisné, Brice Dellsperger

BERLIN ÉTÉ 42 - Séance Spéciale - 2025-03-21

Séance Spéciale - vendredi 21 mars à 20h30

BERLIN ÉTÉ 42 de Andreas Dresen

LA FABRIQUE DU MENSONGE - Séance Spéciale - 2025-03-25

Séance Spéciale - mardi 25 mars à 20h00

LA FABRIQUE DU MENSONGE de Joachim Lang

NOÉMIE DIT OUI - Soirée Rencontre - 2025-03-27

Soirée Rencontre - jeudi 27 mars à 20h00

NOÉMIE DIT OUI de Geneviève Albert

L'ÉCOLE EST À NOUS - Soirée Rencontre - 2025-03-31

Soirée Rencontre - lundi 31 mars à 20h00

L'ÉCOLE EST À NOUS de Alexandre Castagnetti

MARY À TOUT PRIX - Plans Cultes - 2025-04-01

Plans Cultes - mardi 01 avril à 20h00

MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly

TONNERRE SOUS LES TROPIQUES de Ben Stiller

BECOMING LED ZEPPELIN - Ciné Rock - 2025-04-03

Ciné Rock - jeudi 03 avril à 19h45

BECOMING LED ZEPPELIN de Bernard MacMahon

BRIAN JONES ET LES ROLLING STONES de Nick Broomfield

MERCI POUR LA GRÂCE - Ciné Doc - 2025-04-10

Ciné Doc - jeudi 10 avril à 20h00

MERCI POUR LA GRÂCE de Rodolphe Viémont

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 20h00

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

MADAME DE... - Max Ophüls

A PROPOS

Madame de... est l’un des plus beaux films de la très riche carrière de Max Ophuls. C’est le récit d’un drame intime. Louise, le personnage principal, est d’abord frivole, légère, inconséquente. Elle apprend à ses dépens qu’il est risqué de prendre le monde pour son terrain de jeu, qu’on s’y brûle les ailes. "La femme que j’étais a fait le malheur de celle que je suis devenue", regrette-t-elle lorsque le drame est noué.
C’est avec une grande subtilité que Max Ophuls conduit son récit (adapté d’une nouvelle de Louise de Vilmorin), qui commence comme une comédie légère et s’achève comme un drame antique. Il l’appuie sur le mouvement incessant des boucles d’oreilles qui, circulant entre les personnages, se chargent à chaque fois de sens et reflètent l’évolution de la situation et les sentiments de leurs éphémères possesseurs. L’habile répétition de certaines scènes renforce ce jeu. La structure du film prend ainsi la forme d’une spirale (comme les escaliers qu’Ophuls affectionnait) et la descente des personnages vers le drame se fait de plus en plus inéluctable, et poignante. Elle est d’autant plus fortement ressentie qu’elle se fait dans une apparente légèreté. En effet, toute la mise en scène d’Ophuls vient renforcer son propos. Les mouvements d’appareil, tout en courbe, sont magnifiques de fluidité. Le jeu avec les décors (rideaux, escaliers...) est au service d’une idée récurrente chez le réalisateur allemand : la vie est un théâtre, mais un théâtre réel. Qui l’oublie s’y brûle les ailes.
Pour servir son propos, Ophuls a fait appel à des acteurs exceptionnels. C’est d’abord Danielle Darrieux, à l’apogée de son talent. Elle déploie toute l’ampleur de son extraordinaire sens du jeu, offre une infinité de nuances et fait preuve d’une intense et frémissante sensibilité. Ophuls lui offre d’ailleurs le plus grand rôle de sa carrière, et l’une des plus belles déclarations d’amour jamais réalisée. Ses partenaires ne sont pas en reste. Charles Boyer fait merveille dans le rôle du général ironique, implacable et amoureux de sa femme. Vittorio De Sica, diplomate sensible et attachant, lui offre un excellent contrepoint.
Parfaitement maître de sa mise en scène, secondé par des collaborateurs hors pair, Ophuls réalise ainsi une œuvre magnifique en tout point, à jamais bouleversante.
Marie Bernard (avoiralire.com)

Soirée Rencontre
mardi 22 avril à 20h00

En présence de Pierre Murat, journaliste à Télérama, auteur du livre "Les films de Danielle Darrieux" aux éditions Télémaque

Vente du livre à l'issue de la séance


MADAME DE...

de Max Ophüls

Avec Charles Boyer, Danielle Darrieux, Vittorio De Sica
FRANCE - 1953 - 1h40

Pour régler ses dettes, Madame de... vend à un bijoutier des boucles d'oreilles que son mari, le Général de..., lui a offertes et feint de les avoir perdues. Le Général, prévenu par le bijoutier, les rachète et les offre à une maîtresse qui les revend aussitôt. Le baron Donati les acquiert puis il s'éprend de Madame de... et en gage de son amour lui offre les fameuses boucles d'oreilles. Le parcours de ce bijou aura des conséquences dramatiques.
https://www.acaciasfilms.com/film/6034/

A PROPOS

Madame de... est l’un des plus beaux films de la très riche carrière de Max Ophuls. C’est le récit d’un drame intime. Louise, le personnage principal, est d’abord frivole, légère, inconséquente. Elle apprend à ses dépens qu’il est risqué de prendre le monde pour son terrain de jeu, qu’on s’y brûle les ailes. "La femme que j’étais a fait le malheur de celle que je suis devenue", regrette-t-elle lorsque le drame est noué.
C’est avec une grande subtilité que Max Ophuls conduit son récit (adapté d’une nouvelle de Louise de Vilmorin), qui commence comme une comédie légère et s’achève comme un drame antique. Il l’appuie sur le mouvement incessant des boucles d’oreilles qui, circulant entre les personnages, se chargent à chaque fois de sens et reflètent l’évolution de la situation et les sentiments de leurs éphémères possesseurs. L’habile répétition de certaines scènes renforce ce jeu. La structure du film prend ainsi la forme d’une spirale (comme les escaliers qu’Ophuls affectionnait) et la descente des personnages vers le drame se fait de plus en plus inéluctable, et poignante. Elle est d’autant plus fortement ressentie qu’elle se fait dans une apparente légèreté. En effet, toute la mise en scène d’Ophuls vient renforcer son propos. Les mouvements d’appareil, tout en courbe, sont magnifiques de fluidité. Le jeu avec les décors (rideaux, escaliers...) est au service d’une idée récurrente chez le réalisateur allemand : la vie est un théâtre, mais un théâtre réel. Qui l’oublie s’y brûle les ailes.
Pour servir son propos, Ophuls a fait appel à des acteurs exceptionnels. C’est d’abord Danielle Darrieux, à l’apogée de son talent. Elle déploie toute l’ampleur de son extraordinaire sens du jeu, offre une infinité de nuances et fait preuve d’une intense et frémissante sensibilité. Ophuls lui offre d’ailleurs le plus grand rôle de sa carrière, et l’une des plus belles déclarations d’amour jamais réalisée. Ses partenaires ne sont pas en reste. Charles Boyer fait merveille dans le rôle du général ironique, implacable et amoureux de sa femme. Vittorio De Sica, diplomate sensible et attachant, lui offre un excellent contrepoint.
Parfaitement maître de sa mise en scène, secondé par des collaborateurs hors pair, Ophuls réalise ainsi une œuvre magnifique en tout point, à jamais bouleversante.
Marie Bernard (avoiralire.com)