ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Étoile de Festival
Le Mélange des genres a fait partie de la sélection officielle lors du dernier Festival du film de Comédie de l’Alpe d’Huez en janvier 2025. Benjamin Lavernhe a d’ailleurs été récompensé du Prix d’interprétation masculine.
Équipe gagnante
Une fois encore, Michel Leclerc a sollicité sa femme, Baya Kasmi à l’écriture du scénario, comme pout la plupart de ses longs-métrages. Mais si le film est né de leurs nombreux débats sur #MeToo, voire de leurs disputes, il a souhaité écrire la structure seul, puis les premières versions dialoguées, afin d’exprimer son point de vue masculin. Cependant, elle lui a permis de "pousser les curseurs", selon ses dires, et de développer le personnage de Simone.
Retrouvailles
C’est la quatrième fois que Félix Moati tourne devant la caméra de Michel Leclerc, après Télé Gaucho (2012), La Vie très privée de Monsieur Sim (2015) et Les Goûts et les couleurs (2022). D’ailleurs, l’acteur est également à l'affiche de Mikado de Baya Kasmi, qui sort le 9 avril en salles. En outre, Michel Leclerc retrouve aussi Judith Chemla, après Les Goûts et les Couleurs.
Genèse
Le film est né d’un malaise ressenti après #MeToo, car même si Michel Leclerc dit soutenir profondément le mouvement, il n’a pas pu s’empêcher de penser qu’il était à la "mauvaise place" en tant que "réalisateur vieillissant, mâle, hétéro et blanc". Il a eu ainsi le sentiment d'être assigné à ce qu’il représentait et non à ce qu’il pensait. C’est la raison pour laquelle il a voulu faire une comédie sur un véritable quiproquo, tout en rappelant quand même qu’il y a très peu de fausses accusations dans les affaires de viol.
Inspirations
Pour élaborer Le Mélange des Genres, Michel Leclerc avait à l'esprit Le Grand Blond avec une chaussure noire, l’histoire d’un homme qui se trouve souvent au mauvais moment, au mauvais endroit. En outre, Michel Leclerc avait pour modèle dans son adolescence une masculinité "douce" comme Michel Berger et Alain Souchon plutôt que la masculinité virile de Sylvester Stallone ou d'un Alain Delon.
Réponse à une tribune
Le Mélange des Genres est une sorte de réponse à la tribune de Lola Lafon dans Libération, qui exhortait les hommes qui n’étaient pas des violeurs ni des agresseurs à prendre eux aussi la parole pour dénoncer la violence masculine et soutenir les femmes. Michel Leclerc souhaite participer au débat, prendre la parole à travers son film tout en temporisant cependant : "Mais si les femmes ont besoin de notre soutien, d’entendre notre parole sur ces sujets, alors il faut accepter éventuellement que nous ne disions pas exactement ce qu’elles ont envie d’entendre. En particulier au sujet de cette peur que ressentent beaucoup d’hommes."
Le choix d’un titre
Le titre Le Mélange des Genres vient de l’amour de Michel Leclerc pour les changements de ton, les rebondissements, les films bavards et "le bordel", selon ses propos. Il revendique ainsi une hybridation artistique, autant que dans la vie.
Construire un personnage
Michel Leclerc et Baya Kasmi ont construit leur film autour du personnage de Simone, puisque c’est au contact des Hardies, une association féministe, qu’elle va se rendre compte de la toxicité de son mari (incarné par Vincent Elbaz) et du patriarcat qui l’entoure, alors qu’elle critiquait auparavant les féministes.
Rebondissement tardif
La fausse accusation de viol de Simone sur Paul intervient volontairement tardivement, au tiers du film. La raison ? Michel Leclerc souhaitait d’abord développer les deux personnages principaux et leur manière de penser, pour que le spectateur s’attache à eux séparément.
À l’instinct
Au moment d’élaborer le scénario du Mélange des Genres, Michel Leclerc et Baya Kasmi n’ont volontairement pas réfléchi à la gravité du sujet concernant les violences faites aux femmes. Ils ont voulu être "imprudents", comme le réalisateur l’explique : "Quand nous avons écrit Le Nom des gens, nous nous sommes souvent dits avec Baya que nous ne pouvions pas faire un film qui dévoile à ce point nos familles. C’était très risqué pour nous. Un risque intime." Au cours du montage, ils ont malgré tout beaucoup réfléchi à certaines répliques des personnages qui pourraient choquer, mais, souhaitant provoquer le débat, il a laissé les mots tel quel.
Le Pouvoir des fleurs
La présence des fleurs est très symbolique dans Le Mélange des Genres. Julia Piaton, qui incarne la femme de Paul (Benjamin Lavernhe) reçoit chaque soir un bouquet de fleurs en tant que comédienne de théâtre. C’est son mari qui s’en occupe, symbolisant ce qu’il représente dans leur couple. Mais, à la fin, c’est Simone qui offre finalement un bouquet à Paul.
Ultime réplique
La dernière phrase du film prononcée par Simone : "Il n’est pas facile d’être une femme aujourd’hui, il va falloir apprendre aux femmes à aimer les doux", est tirée d’une citation de Nancy Huston.
Un grand oui !
Alors que Léa Drucker n’avait jamais travaillé avec Michel Leclerc, elle a immédiatement été séduite par Le Mélange des genres et a accepté le rôle de Simone. Ensemble, ils ont beaucoup discuté de son personnage et de la scène clé du film où elle accuse Paul de viol, afin qu’elle demeure attachante malgré tout.
Pour la première fois à l’écran
Vincent Delerm, qui collabore à la musique pour la seconde fois avec Michel Leclerc, fait également une apparition à l’écran pour la première fois de sa carrière. C’est lorsque le chanteur et compositeur a fait un post sur Instagram sur les hommes doux qu’il a décidé de lui confier la bande originale du film.
De la réalité à la fiction
Si Michel Leclerc avait beaucoup aimé travailler avec Judith Chemla sur Les Goûts et les couleurs, il n’a pas été facile de lui proposer ce rôle, compte tenu des violences qu’elle a subies de la part de son ex-compagnon. Cependant, la comédienne a accepté, mais a ajouté des éléments au scénario, comme le fait que les "Hardies" ne soient pas là que "pour faire des conneries", mais qu’elles aient une utilité. Elle a donc rajouté cette scène où une femme menacée par son mari se rend à l’association et y trouve une aide pour fuir son domicile.
Ciné Cosy
vendredi 18 avril
à 13h15
Séance adaptée aux parents avec leur bébé, avec son adouci, mise à disposition d'une table à langer, d'un chauffe biberon...
Soirée organisée en collaboration avec Cinéma Parlant
LE MÉLANGE DES GENRES
de de Michel Leclerc
Avec Léa Drucker, Benjamin Lavernhe, Melha Bedia...
FRANCE - 2025 - 1h43
Simone, une flic aux idées conservatrices, est infiltrée dans un collectif féministe, les « Hardies ». Elle enquête sur les militantes qu'elle soupçonne de complicité dans le meurtre d'un mari violent. A leur contact, Simone s'ouvre progressivement aux idées féministes. Seulement voilà, sa couverture est mince. Et les « Hardies », devinant qu'il y a une taupe parmi elles, se mettent à la soupçonner. Pour détourner l'attention et se sortir de ce mauvais pas, Simone ne trouve rien de mieux que d'accuser au hasard un homme de l'avoir agressée sexuellement. Or, Paul, cet homme qu'elle accuse, un comédien raté qui vit dans l'ombre de sa femme, est le plus doux et le plus inoffensif des hommes. Simone, catastrophée de ce qu'elle a fait, tente de réparer sa faute, mais c'est trop tard : l'accusation devient publique et Paul une cible du collectif.
https://le-pacte.com/france/film/le-melange-des-genres
A PROPOS
Étoile de Festival
Le Mélange des genres a fait partie de la sélection officielle lors du dernier Festival du film de Comédie de l’Alpe d’Huez en janvier 2025. Benjamin Lavernhe a d’ailleurs été récompensé du Prix d’interprétation masculine.
Équipe gagnante
Une fois encore, Michel Leclerc a sollicité sa femme, Baya Kasmi à l’écriture du scénario, comme pout la plupart de ses longs-métrages. Mais si le film est né de leurs nombreux débats sur #MeToo, voire de leurs disputes, il a souhaité écrire la structure seul, puis les premières versions dialoguées, afin d’exprimer son point de vue masculin. Cependant, elle lui a permis de "pousser les curseurs", selon ses dires, et de développer le personnage de Simone.
Retrouvailles
C’est la quatrième fois que Félix Moati tourne devant la caméra de Michel Leclerc, après Télé Gaucho (2012), La Vie très privée de Monsieur Sim (2015) et Les Goûts et les couleurs (2022). D’ailleurs, l’acteur est également à l'affiche de Mikado de Baya Kasmi, qui sort le 9 avril en salles. En outre, Michel Leclerc retrouve aussi Judith Chemla, après Les Goûts et les Couleurs.
Genèse
Le film est né d’un malaise ressenti après #MeToo, car même si Michel Leclerc dit soutenir profondément le mouvement, il n’a pas pu s’empêcher de penser qu’il était à la "mauvaise place" en tant que "réalisateur vieillissant, mâle, hétéro et blanc". Il a eu ainsi le sentiment d'être assigné à ce qu’il représentait et non à ce qu’il pensait. C’est la raison pour laquelle il a voulu faire une comédie sur un véritable quiproquo, tout en rappelant quand même qu’il y a très peu de fausses accusations dans les affaires de viol.
Inspirations
Pour élaborer Le Mélange des Genres, Michel Leclerc avait à l'esprit Le Grand Blond avec une chaussure noire, l’histoire d’un homme qui se trouve souvent au mauvais moment, au mauvais endroit. En outre, Michel Leclerc avait pour modèle dans son adolescence une masculinité "douce" comme Michel Berger et Alain Souchon plutôt que la masculinité virile de Sylvester Stallone ou d'un Alain Delon.
Réponse à une tribune
Le Mélange des Genres est une sorte de réponse à la tribune de Lola Lafon dans Libération, qui exhortait les hommes qui n’étaient pas des violeurs ni des agresseurs à prendre eux aussi la parole pour dénoncer la violence masculine et soutenir les femmes. Michel Leclerc souhaite participer au débat, prendre la parole à travers son film tout en temporisant cependant : "Mais si les femmes ont besoin de notre soutien, d’entendre notre parole sur ces sujets, alors il faut accepter éventuellement que nous ne disions pas exactement ce qu’elles ont envie d’entendre. En particulier au sujet de cette peur que ressentent beaucoup d’hommes."
Le choix d’un titre
Le titre Le Mélange des Genres vient de l’amour de Michel Leclerc pour les changements de ton, les rebondissements, les films bavards et "le bordel", selon ses propos. Il revendique ainsi une hybridation artistique, autant que dans la vie.
Construire un personnage
Michel Leclerc et Baya Kasmi ont construit leur film autour du personnage de Simone, puisque c’est au contact des Hardies, une association féministe, qu’elle va se rendre compte de la toxicité de son mari (incarné par Vincent Elbaz) et du patriarcat qui l’entoure, alors qu’elle critiquait auparavant les féministes.
Rebondissement tardif
La fausse accusation de viol de Simone sur Paul intervient volontairement tardivement, au tiers du film. La raison ? Michel Leclerc souhaitait d’abord développer les deux personnages principaux et leur manière de penser, pour que le spectateur s’attache à eux séparément.
À l’instinct
Au moment d’élaborer le scénario du Mélange des Genres, Michel Leclerc et Baya Kasmi n’ont volontairement pas réfléchi à la gravité du sujet concernant les violences faites aux femmes. Ils ont voulu être "imprudents", comme le réalisateur l’explique : "Quand nous avons écrit Le Nom des gens, nous nous sommes souvent dits avec Baya que nous ne pouvions pas faire un film qui dévoile à ce point nos familles. C’était très risqué pour nous. Un risque intime." Au cours du montage, ils ont malgré tout beaucoup réfléchi à certaines répliques des personnages qui pourraient choquer, mais, souhaitant provoquer le débat, il a laissé les mots tel quel.
Le Pouvoir des fleurs
La présence des fleurs est très symbolique dans Le Mélange des Genres. Julia Piaton, qui incarne la femme de Paul (Benjamin Lavernhe) reçoit chaque soir un bouquet de fleurs en tant que comédienne de théâtre. C’est son mari qui s’en occupe, symbolisant ce qu’il représente dans leur couple. Mais, à la fin, c’est Simone qui offre finalement un bouquet à Paul.
Ultime réplique
La dernière phrase du film prononcée par Simone : "Il n’est pas facile d’être une femme aujourd’hui, il va falloir apprendre aux femmes à aimer les doux", est tirée d’une citation de Nancy Huston.
Un grand oui !
Alors que Léa Drucker n’avait jamais travaillé avec Michel Leclerc, elle a immédiatement été séduite par Le Mélange des genres et a accepté le rôle de Simone. Ensemble, ils ont beaucoup discuté de son personnage et de la scène clé du film où elle accuse Paul de viol, afin qu’elle demeure attachante malgré tout.
Pour la première fois à l’écran
Vincent Delerm, qui collabore à la musique pour la seconde fois avec Michel Leclerc, fait également une apparition à l’écran pour la première fois de sa carrière. C’est lorsque le chanteur et compositeur a fait un post sur Instagram sur les hommes doux qu’il a décidé de lui confier la bande originale du film.
De la réalité à la fiction
Si Michel Leclerc avait beaucoup aimé travailler avec Judith Chemla sur Les Goûts et les couleurs, il n’a pas été facile de lui proposer ce rôle, compte tenu des violences qu’elle a subies de la part de son ex-compagnon. Cependant, la comédienne a accepté, mais a ajouté des éléments au scénario, comme le fait que les "Hardies" ne soient pas là que "pour faire des conneries", mais qu’elles aient une utilité. Elle a donc rajouté cette scène où une femme menacée par son mari se rend à l’association et y trouve une aide pour fuir son domicile.