ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Documentaire axé sur une discipline extrême, riche en signification et dépassant le cadre purement sportif, One more jump dresse deux portraits d’hommes qui cherchent à se dépasser ou à transmettre leur goût de la compétition et du dépassement de soi. Ce très beau film développe une thématique très forte autour de l’espoir. Le Parkour est un sport acrobatique extrêmement spectaculaire, développé en banlieue parisienne au début des années 90, qui consiste à se déplacer dans différents types d’environnement grâce à ses seules capacités motrices.
Concernant Abdallah qui a réussi à quitter Gaza pour l’Italie, son terrain d’entraînement ce sont les passages souterrains de la gare de Florence ou les rives de l’Arno. Quant à Jehad, resté à Gaza, ce sont les ruines au milieu desquelles il vit et forme des jeunes à cette discipline magnifique et exigeante qui permet au réalisateur Emanuele Gerosa de nous offrir des images à couper le souffle.
C’est Abdallah qui avait créé le Gaza Parkour et Jehad lui en veut d’avoir quitté le pays sans lui. Ils avaient prévu de le faire ensemble. Jehad, s’occupe de son père très malade, handicapé et se heurte à la pénurie de médicaments, aux conditions dramatiques que connaît son pays. Il aimerait lui aussi quitter Gaza, au grand désespoir de sa mère – il est son dernier fils encore proche. Mais tant qu’il reste à Gaza, Jehad reste attaché à l’idée de transmission aux jeunes de ce sport, qu’il enseigne avec rigueur mais bienveillance et qu’il considère comme une forme de lutte, de résistance.
Abdallah vit dans une extrême pauvreté en Italie, perd certaines de ses illusions. Déraciné, squattant une maison abandonnée, il ne semble pas forcément plus heureux que Jehad. Le Parkour continue de lui servir d’exutoire, de raison de vivre et il souhaite participer à une compétition en Suède.
Ce film suit donc ces deux personnages très attachants, marqués par le destin et continuant de lutter avec pugnacité et courage, cherchant à donner un sens à leur vie malgré toutes les difficultés et les drames auxquels ils sont confrontés au quotidien. Faut-il rester pour lutter dans son pays malgré l’adversité, le danger et la souffrance ou prendre le risque de quitter ses racines et son pays pour trouver finalement une autre forme de galère ? C’est une des questions de ce documentaire superbement réalisé, qui a récolté plusieurs prix mérités. Abdallah va-t-il se distinguer lors de sa participation au concours de Parkour en Suède ? Jehad arrivera-t-il à quitter Gaza ? Ces questions ne trouveront leurs réponses qu’à la fin de ce film superbe qui brasse des thèmes universels et essentiels.
(Lebleudumiroir)
Carte blanche à Wayna Pitch
vendredi 30 août
2024 à 14h00
En présence du distributeur Jonathan Musset
Séance organisée en partenariat avec le Festival Premiers Plans
ONE MORE JUMP
de Emanuele Gerosa
Documentaire
ITALIE / LIBAN - 2021 - 1h23 - VOSTFR
Abdallah, athlète professionnel, a réussi à s'échapper de Gaza. Son ami Jehad, lui, y vit toujours. Il y entraîne de jeunes athlètes pour qui le sport reste le seul espace teinté d'espoir au milieu du conflit. Faut-il partir pour accomplir ses rêves ou rester pour se battre pour son pays ? La question forme le fil rouge de ce récit bouleversant sur le dépassement personnel.
https://www.waynapitch.com/
A PROPOS
Documentaire axé sur une discipline extrême, riche en signification et dépassant le cadre purement sportif, One more jump dresse deux portraits d’hommes qui cherchent à se dépasser ou à transmettre leur goût de la compétition et du dépassement de soi. Ce très beau film développe une thématique très forte autour de l’espoir. Le Parkour est un sport acrobatique extrêmement spectaculaire, développé en banlieue parisienne au début des années 90, qui consiste à se déplacer dans différents types d’environnement grâce à ses seules capacités motrices.
Concernant Abdallah qui a réussi à quitter Gaza pour l’Italie, son terrain d’entraînement ce sont les passages souterrains de la gare de Florence ou les rives de l’Arno. Quant à Jehad, resté à Gaza, ce sont les ruines au milieu desquelles il vit et forme des jeunes à cette discipline magnifique et exigeante qui permet au réalisateur Emanuele Gerosa de nous offrir des images à couper le souffle.
C’est Abdallah qui avait créé le Gaza Parkour et Jehad lui en veut d’avoir quitté le pays sans lui. Ils avaient prévu de le faire ensemble. Jehad, s’occupe de son père très malade, handicapé et se heurte à la pénurie de médicaments, aux conditions dramatiques que connaît son pays. Il aimerait lui aussi quitter Gaza, au grand désespoir de sa mère – il est son dernier fils encore proche. Mais tant qu’il reste à Gaza, Jehad reste attaché à l’idée de transmission aux jeunes de ce sport, qu’il enseigne avec rigueur mais bienveillance et qu’il considère comme une forme de lutte, de résistance.
Abdallah vit dans une extrême pauvreté en Italie, perd certaines de ses illusions. Déraciné, squattant une maison abandonnée, il ne semble pas forcément plus heureux que Jehad. Le Parkour continue de lui servir d’exutoire, de raison de vivre et il souhaite participer à une compétition en Suède.
Ce film suit donc ces deux personnages très attachants, marqués par le destin et continuant de lutter avec pugnacité et courage, cherchant à donner un sens à leur vie malgré toutes les difficultés et les drames auxquels ils sont confrontés au quotidien. Faut-il rester pour lutter dans son pays malgré l’adversité, le danger et la souffrance ou prendre le risque de quitter ses racines et son pays pour trouver finalement une autre forme de galère ? C’est une des questions de ce documentaire superbement réalisé, qui a récolté plusieurs prix mérités. Abdallah va-t-il se distinguer lors de sa participation au concours de Parkour en Suède ? Jehad arrivera-t-il à quitter Gaza ? Ces questions ne trouveront leurs réponses qu’à la fin de ce film superbe qui brasse des thèmes universels et essentiels.
(Lebleudumiroir)