ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
L’Anjou aime le grand écran. En 2023, quatre films sont sortis au cinéma, avec le département pour décor, dont Cassandre au château des Hommeaux (Combrée) ou Sur les chemins noirs, avec Jean Dujardin en randonnée dans le Saumurois. Le réalisateur angevin Jean-François Goujon ne prétend pas concourir dans la même catégorie, mais son film Hallucination fait sensation à Soulaire-et-Bourg, au nord d’Angers (Maine-et-Loire) où il a été tourné.
Bien joué et bien filmé, ce film est à voir. D’ailleurs, Pierre Murat, le critique de cinéma de Télérama, à qui Jean-François Goujon avait envoyé une copie, l’a rappelé pour le féliciter. « Il a aimé l’ambiance et l’histoire qui évoque un peu l’épuisement du monde, la collapsologie », rapporte le cinéaste qui a écrit un scénario qui mêle anticipation, dans un futur assez proche (2222), et enquête policière, sur fond d’épuisement des ressources.
« À cette époque, les habitants délaissent la voiture pour le cheval ou le vélo, raconte le réalisateur. L’eau est devenue très rare et certains sont prêts à se battre pour en avoir. À l’intérieur de ce contexte, il y a une enquête policière avec un homme qui revient dans le village pour rechercher la vérité sur un viol commis vingt ans plus tôt pour lequel on l’a accusé mais qu’il n’a pas commis. »
Pas nommé dans le film, Soulaire est le village en question. Il offre son cadre tranquille et bucolique. On reconnaît la place de la mairie, les rues et les environs dont le haras de la Rousselière. « Le maire, Jean-François Raimbault, a tout de suite été intéressé par le projet. Et l’équipe du film a été très bien reçue par les habitants. »
Le tournage s’est déroulé en vingt jours avec une équipe légère mais au complet : un chef opérateur, une directrice de la photo, un preneur son et le staff technique habituel. Les comédiens sont professionnels comme amateurs, à l’image de Christophe Evin, membre de la compagnie de l’Ourson blanc (Segré).
Ciné Rencontre
jeudi 27 février
à 20h00
En présence de Jean-François Goujon, réalisateur
HALLUCINATIONS
de Jean-François Goujon
Avec Chistophe Evin, Jean-François Guillou, Pascal Boursier
FRANCE - 2024 - 1h35
2222. Un train, datant du début du XXème siècle, entre en gare. Franck en descend. Il revient dans son village où vingt ans plus tôt un crime abominable a été commis : une jeune-fille de 18 ans était retrouvée violée, étranglée, lors d’une petite fête populaire. Franck est attendu par une amie qui vient le chercher en carriole, mais aussi par des personnages équivoques qui, comme beaucoup de villageois, se déplacent à cheval et sont armés… Quant au bourg, il est parcouru d’automobiles et d’attelages de chevaux, entouré d’éoliennes, d’usines de recyclage, et cerné de déchetteries sauvages et de champs de mines... Manifestement Franck n’est pas le bienvenu… Il va raviver des animosités, car Franck vient de passer vingt ans en prison pour ce crime qu’il dit ne pas avoir commis. En plus, il est bien décidé à faire la lumière sur « l’affaire » comme on dit pudiquement ici. Pour cela, Franck, hanté par un visage, va se rendre au Colibri, le bar du village, où l’on sert un breuvage hors de prix : de l’eau fraîche.
A PROPOS
L’Anjou aime le grand écran. En 2023, quatre films sont sortis au cinéma, avec le département pour décor, dont Cassandre au château des Hommeaux (Combrée) ou Sur les chemins noirs, avec Jean Dujardin en randonnée dans le Saumurois. Le réalisateur angevin Jean-François Goujon ne prétend pas concourir dans la même catégorie, mais son film Hallucination fait sensation à Soulaire-et-Bourg, au nord d’Angers (Maine-et-Loire) où il a été tourné.
Bien joué et bien filmé, ce film est à voir. D’ailleurs, Pierre Murat, le critique de cinéma de Télérama, à qui Jean-François Goujon avait envoyé une copie, l’a rappelé pour le féliciter. « Il a aimé l’ambiance et l’histoire qui évoque un peu l’épuisement du monde, la collapsologie », rapporte le cinéaste qui a écrit un scénario qui mêle anticipation, dans un futur assez proche (2222), et enquête policière, sur fond d’épuisement des ressources.
« À cette époque, les habitants délaissent la voiture pour le cheval ou le vélo, raconte le réalisateur. L’eau est devenue très rare et certains sont prêts à se battre pour en avoir. À l’intérieur de ce contexte, il y a une enquête policière avec un homme qui revient dans le village pour rechercher la vérité sur un viol commis vingt ans plus tôt pour lequel on l’a accusé mais qu’il n’a pas commis. »
Pas nommé dans le film, Soulaire est le village en question. Il offre son cadre tranquille et bucolique. On reconnaît la place de la mairie, les rues et les environs dont le haras de la Rousselière. « Le maire, Jean-François Raimbault, a tout de suite été intéressé par le projet. Et l’équipe du film a été très bien reçue par les habitants. »
Le tournage s’est déroulé en vingt jours avec une équipe légère mais au complet : un chef opérateur, une directrice de la photo, un preneur son et le staff technique habituel. Les comédiens sont professionnels comme amateurs, à l’image de Christophe Evin, membre de la compagnie de l’Ourson blanc (Segré).