ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

UN PARFAIT INCONNU - Ciné-Rock - 2025-01-29

Ciné-Rock - mercredi 29 janvier à 20h30

UN PARFAIT INCONNU de James Mangold

L'HISTOIRE DE SOULEYMANE - Cap ciné - 2025-01-31

Cap ciné - vendredi 31 janvier à 15h30

L'HISTOIRE DE SOULEYMANE de Boris Lojkine

BLACK SWAN - Cinélégende - 2025-02-03

Cinélégende - lundi 03 février à 20h00

BLACK SWAN de Darren Aronofsky

MON GÂTEAU PRÉFÉRÉ - Avant-première / Festival Télérama - 2025-02-04

Avant-première / Festival Télérama - mardi 04 février à 19h00

MON GÂTEAU PRÉFÉRÉ de Maryam Moghadam & Behtash Sanaeeha

LA PAMPA - Ciné Rencontre - 2025-02-06

Ciné Rencontre - jeudi 06 février à 20h00

LA PAMPA de Antoine Chevrollier

GOODNIGHT AND GOOD LUCK - Soirée CinéConf - 2025-02-06

Soirée CinéConf - jeudi 06 février à 20h00

GOODNIGHT AND GOOD LUCK de George Clooney

LA PAMPA - Ciné Cosy - 2025-02-07

Ciné Cosy - vendredi 07 février à 13h15

LA PAMPA de Antoine Chevrollier

JULIE SE TAIT - Soirée Rencontre - 2025-02-10

Soirée Rencontre - lundi 10 février à 20h00

JULIE SE TAIT de Leonardo Van Dijl

L'HOMME DE RIO - Plans Kids - 2025-02-11

Plans Kids - mardi 11 février à 13h15

L'HOMME DE RIO de Philippe de Broca

HOLA FRIDA - Ciné goûter - 2025-02-13

Ciné goûter - jeudi 13 février à 13h30

HOLA FRIDA de André Kadi & Karine Vézina

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY - Plans Cultes - 2025-02-14

Plans Cultes - vendredi 14 février à 20h00

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY de Rob Reiner

DOUNIA, LE GRAND PAYS BLANC - Ciné Goûter / Avant-première - 2025-02-20

Ciné Goûter / Avant-première - jeudi 20 février à 13h30

DOUNIA, LE GRAND PAYS BLANC de Marya Zarif & André Kadi

NEMCHOU ! LA LIBERTÉ À PORTÉE DE MAIN - Ciné Débat - 2025-02-24

Ciné Débat - lundi 24 février à 20h00

NEMCHOU ! LA LIBERTÉ À PORTÉE DE MAIN de Gérald Serrault

HALLUCINATIONS - Ciné Rencontre - 2025-02-27

Ciné Rencontre - jeudi 27 février à 20h00

HALLUCINATIONS de Jean-François Goujon

LA TÊTE EN L'AIR - Soirée CinéConf - 2025-03-06

Soirée CinéConf - jeudi 06 mars à 20h00

LA TÊTE EN L'AIR de Ignacio Ferreras

ELEPHANT MAN - Plans Cultes - 2025-03-11

Plans Cultes - mardi 11 mars à 20h00

ELEPHANT MAN de David Lynch

ERASERHEAD de David Lynch

MARY À TOUT PRIX - Plans Cultes - 2025-04-01

Plans Cultes - mardi 01 avril à 20h00

MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly

TONNERRE SOUS LES TROPIQUES de Ben Stiller

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 20h00

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

LA PAMPA - Antoine Chevrollier

A PROPOS

Coécrit avec Bérénice Bocquillon et Faïza Guène, La Pampa est le premier long métrage d’Antoine Chevrollier. Auparavant, cet autodidacte en cinéma avait été l’assistant d’Éric Rochant, qui lui avait confié la réalisation de scènes de la série télévisée Le bureau des légendes. Il avait ensuite réalisé Baron noir puis créé Oussekine. La Pampa est une réussite totale. Pourtant, les premières scènes pouvaient laisser présager un énième film sur les gamins déshérités de province : profusion du langage djeun, cadre naturaliste, discours sur l’exclusion, quelque part entre Rodéo et Les pires, films estimables au demeurant. Il n’en est heureusement rien et Antoine Chevrollier déjoue tous les clichés d’un certain cinéma d’auteur français. Il faut dire qu’il connaît très bien l’environnement décrit dans la narration, à commencer par l’univers du moto-cross, qui l’a intrigué lo
Dans un entretien avec Marilou Duponchel, sur le site de la Semaine de la Critique où La Pampa a été présenté, Antoine Chevrollier a ainsi pu préciser : « Le film vient d’une discussion à une terrasse de café avec un ami et au cours de laquelle est revenu à mon esprit ce terrain (…) qui se trouve dans le village où j’ai grandi. C’est un terrain de moto-cross qui générait beaucoup de fantasmes à mes yeux à l’époque. C’est un sport qui coûte cher mais ne rapporte pas grand-chose (…). Le fantasme n’était pas tant lié à la pratique qu’à ce qu’elle générait en virilisme exacerbé avec tous ces hommes, et ces femmes d’ailleurs aussi, qui jouaient très bien le jeu du patriarcat, de la masculinité toxique. Ça me fascinait. Je l’ai plus tard déconstruit. » Pourtant, nul discours démonstratif et moralisateur dans la démarche du réalisateur. Le récit propose une belle rupture avec la révélation d’un secret qui va déstabiliser tous les personnages. Le jeune Willy (Sayyid El Alami) culpabilise à l’idée de ne pas pouvoir aider son ami Jojo (Amaury Foucher), qui sera victime de cyber-harcèlement. Ce dernier entre en conflit ouvert avec son père (le toujours excellent Damien Bonnard), qui refuse la vérité sur son fils. Il est d’ailleurs surprenant que le film ait de nombreux points communs avec Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, présenté en compétition officielle cannoise la même année, et lauréat de la Queer Palm.
Le long métrage pose des questions pertinentes sur les limites du pouvoir parental, l’ambiguïté de la notion d’accomplissement par le sport, et la difficulté à concilier son libre arbitre avec le maintien d’un ordre social pouvant paraître archaïque. Mais le cinéaste n’assène aucun dialogue ouvertement explicatif, laissant le spectateur percevoir la subtilité de ses intentions. La Pampa bénéficie aussi d’une touche émotionnelle appréciable que l’on n’avait plus trouvée au cinéma depuis Close. Comme Lukas Dhont, Antoine Chevrollier n’a pas recours à des procédés tire-larmes, préférant distiller l’émotion avec une délicatesse qui est la marque des plus grands. La Pampa dénote également un sens affiné du filmage : en attestent notamment les prises de vue lors de la compétition finale. Il n’est pas superflu d’ajouter qu’Antoine Chevrollier est aussi un remarquable directeur d’acteurs : outre les comédiens déjà cités, on peut souligner la qualité de jeu de Florence Janas en mère dépassée par les événements, Artus en coach pris dans un terrible dilemme, ou Mathieu Demy en beau-père bienveillant mais ne parvenant pas à se faire accepter. La Pampa donne donc envie de découvrir la suite de la filmographie d’un réalisateur talentueux et prometteur.
Gérard Crespo (avoiralire.com)

Ciné Cosy
vendredi 7 février à 13h15

Séance adaptée aux parents avec leur bébé, avec son adouci, mise à disposition d'une table à langer, d'un chauffe biberon...

Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant


LA PAMPA

de Antoine Chevrollier

Avec Sayyid El Alami, Amaury Foucher, Damien Bonnard, Artus...
FRANCE - 2024 - 1h43 - Prix du public et prix d'interprétation masculine Premeirs Plans 2025

Willy et Jojo sont amis d'enfance et ne se quittent jamais. Pour tuer l'ennui, ils s'entraînent à la Pampa, un terrain de motocross. Un soir, Willy découvre le secret de Jojo.
https://tandemfilms.fr/film/la-pampa

A PROPOS

Coécrit avec Bérénice Bocquillon et Faïza Guène, La Pampa est le premier long métrage d’Antoine Chevrollier. Auparavant, cet autodidacte en cinéma avait été l’assistant d’Éric Rochant, qui lui avait confié la réalisation de scènes de la série télévisée Le bureau des légendes. Il avait ensuite réalisé Baron noir puis créé Oussekine. La Pampa est une réussite totale. Pourtant, les premières scènes pouvaient laisser présager un énième film sur les gamins déshérités de province : profusion du langage djeun, cadre naturaliste, discours sur l’exclusion, quelque part entre Rodéo et Les pires, films estimables au demeurant. Il n’en est heureusement rien et Antoine Chevrollier déjoue tous les clichés d’un certain cinéma d’auteur français. Il faut dire qu’il connaît très bien l’environnement décrit dans la narration, à commencer par l’univers du moto-cross, qui l’a intrigué lo
Dans un entretien avec Marilou Duponchel, sur le site de la Semaine de la Critique où La Pampa a été présenté, Antoine Chevrollier a ainsi pu préciser : « Le film vient d’une discussion à une terrasse de café avec un ami et au cours de laquelle est revenu à mon esprit ce terrain (…) qui se trouve dans le village où j’ai grandi. C’est un terrain de moto-cross qui générait beaucoup de fantasmes à mes yeux à l’époque. C’est un sport qui coûte cher mais ne rapporte pas grand-chose (…). Le fantasme n’était pas tant lié à la pratique qu’à ce qu’elle générait en virilisme exacerbé avec tous ces hommes, et ces femmes d’ailleurs aussi, qui jouaient très bien le jeu du patriarcat, de la masculinité toxique. Ça me fascinait. Je l’ai plus tard déconstruit. » Pourtant, nul discours démonstratif et moralisateur dans la démarche du réalisateur. Le récit propose une belle rupture avec la révélation d’un secret qui va déstabiliser tous les personnages. Le jeune Willy (Sayyid El Alami) culpabilise à l’idée de ne pas pouvoir aider son ami Jojo (Amaury Foucher), qui sera victime de cyber-harcèlement. Ce dernier entre en conflit ouvert avec son père (le toujours excellent Damien Bonnard), qui refuse la vérité sur son fils. Il est d’ailleurs surprenant que le film ait de nombreux points communs avec Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, présenté en compétition officielle cannoise la même année, et lauréat de la Queer Palm.
Le long métrage pose des questions pertinentes sur les limites du pouvoir parental, l’ambiguïté de la notion d’accomplissement par le sport, et la difficulté à concilier son libre arbitre avec le maintien d’un ordre social pouvant paraître archaïque. Mais le cinéaste n’assène aucun dialogue ouvertement explicatif, laissant le spectateur percevoir la subtilité de ses intentions. La Pampa bénéficie aussi d’une touche émotionnelle appréciable que l’on n’avait plus trouvée au cinéma depuis Close. Comme Lukas Dhont, Antoine Chevrollier n’a pas recours à des procédés tire-larmes, préférant distiller l’émotion avec une délicatesse qui est la marque des plus grands. La Pampa dénote également un sens affiné du filmage : en attestent notamment les prises de vue lors de la compétition finale. Il n’est pas superflu d’ajouter qu’Antoine Chevrollier est aussi un remarquable directeur d’acteurs : outre les comédiens déjà cités, on peut souligner la qualité de jeu de Florence Janas en mère dépassée par les événements, Artus en coach pris dans un terrible dilemme, ou Mathieu Demy en beau-père bienveillant mais ne parvenant pas à se faire accepter. La Pampa donne donc envie de découvrir la suite de la filmographie d’un réalisateur talentueux et prometteur.
Gérard Crespo (avoiralire.com)