ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
La Guerre des boutons n’est pas un film de guerre comme les autres. Ici, on se bat avec des bâtons de bois en guise d’épées, tandis que les lance-pierres remplacent les arcs et les flèches. Et la meilleure des armures reste encore de se battre… tout nu ! On ignore ce qui est à l’origine de la querelle entre les enfants de Longeverne et ceux du village voisin, Velrans, mais aucun des deux camps n’est prêt à s’avouer vaincu. Après chaque «bataille», il faut s’organiser, planifier des stratégies d’attaque, envisager les défenses… Pas de doute, il s'agit bien d'une guerre... mais pas comme les autres : celle-ci ressemble davantage à l’école buissonnière.
Comme souvent dans les films d’Yves Robert, les copains passent avant tout. En adaptant le roman de Louis Pergaud, il réalise un véritable hymne à la camaraderie et à l’importance de faire partie d’un groupe. Cela signifie rigoler, partager des expériences communes. Mais en temps de guerre, cela veut aussi dire s’entraider, être solidaire. L’union fait la force, et chez les Longeverne, le charismatique Lebrac se positionne comme le chef incontesté de la bande. Capable de rassembler ses troupes et de se faire respecter, c’est également un stratège hors pair : en effet, dans la France d'après-guerre, la sévérité des adultes est telle que la moindre bêtise entraîne une punition brutale. Or, le meilleur moyen pour que les enfants de Velrans se fassent punir par leurs parents, c’est d'arracher les boutons de leurs vêtements (sans compter les lacets et les bretelles qui coutaient très cher à l’époque). Chaque « prisonnier de guerre » y passe. Mais lorsque les Velrans leur volent l’idée et se mettent à voler leurs boutons, Lebrac et ses copains commencent à constituer un «trésor de guerre» en cas de coup dur.
Le film dénonce l’autorité excessive des adultes envers leurs enfants : Lebrac est certes un cancre, mais son père violent est loin d’être un exemple. C’est pourquoi il se rebelle contre l’autorité de l’école, refuse le monde des grandes personnes. Pour lui, la vraie liberté se trouve uniquement au sein de sa bande de copains. Les scènes entre les enfants donnent ainsi lieu à de grands moments d’allégresse et de légèreté. Et puis dans la bande, il y a Petit Gibus, l’écolier espiègle qui répète à plusieurs reprises cette phrase aujourd’hui culte : «Si j’aurais su, j’aurais po v’nu». Avec sa bouille à croquer et sa naïveté, il participe beaucoup à l’humour du film. A la fois épique, drôle et touchant, La guerre des boutons est une joyeuse récréation, à partager en famille ; un film intergénérationnel !
Benshi
Plans Kids
mardi 27 février
2024 à 13h30
à partir de 6 ans
LA GUERRE DES BOUTONS
de Yves Robert
Avec Andre Treton, Martin Lartigue, Michel Galabru
FRANCE - 1962 - 1h33
Entre les enfants de deux villages voisins, les Longevernes menés par Lebrac et les Velrans, menés par l’Aztec, c’est la guerre. Mais le jour où les Velrans apostrophent Grangibus et Tigibus d’une insulte jusque-là inconnue des Longevernes, pourtant experts en jurons fleuris, la guerre prend un tour nouveau. La dernière grande bataille se traduit par la capture d’un prisonnier qu’il faut punir de manière exemplaire. Lebrac se montre particulièrement retors : malheur au vaincu, un Velran, à qui l’on arrache tous ses boutons. En ces temps difficiles, les vêtements sont précieux et l’humiliation totale. La guerre n’est pas près de s’arrêter...
https://www.malavidafilms.com/cinema/laguerredesboutons
A PROPOS
La Guerre des boutons n’est pas un film de guerre comme les autres. Ici, on se bat avec des bâtons de bois en guise d’épées, tandis que les lance-pierres remplacent les arcs et les flèches. Et la meilleure des armures reste encore de se battre… tout nu ! On ignore ce qui est à l’origine de la querelle entre les enfants de Longeverne et ceux du village voisin, Velrans, mais aucun des deux camps n’est prêt à s’avouer vaincu. Après chaque «bataille», il faut s’organiser, planifier des stratégies d’attaque, envisager les défenses… Pas de doute, il s'agit bien d'une guerre... mais pas comme les autres : celle-ci ressemble davantage à l’école buissonnière.
Comme souvent dans les films d’Yves Robert, les copains passent avant tout. En adaptant le roman de Louis Pergaud, il réalise un véritable hymne à la camaraderie et à l’importance de faire partie d’un groupe. Cela signifie rigoler, partager des expériences communes. Mais en temps de guerre, cela veut aussi dire s’entraider, être solidaire. L’union fait la force, et chez les Longeverne, le charismatique Lebrac se positionne comme le chef incontesté de la bande. Capable de rassembler ses troupes et de se faire respecter, c’est également un stratège hors pair : en effet, dans la France d'après-guerre, la sévérité des adultes est telle que la moindre bêtise entraîne une punition brutale. Or, le meilleur moyen pour que les enfants de Velrans se fassent punir par leurs parents, c’est d'arracher les boutons de leurs vêtements (sans compter les lacets et les bretelles qui coutaient très cher à l’époque). Chaque « prisonnier de guerre » y passe. Mais lorsque les Velrans leur volent l’idée et se mettent à voler leurs boutons, Lebrac et ses copains commencent à constituer un «trésor de guerre» en cas de coup dur.
Le film dénonce l’autorité excessive des adultes envers leurs enfants : Lebrac est certes un cancre, mais son père violent est loin d’être un exemple. C’est pourquoi il se rebelle contre l’autorité de l’école, refuse le monde des grandes personnes. Pour lui, la vraie liberté se trouve uniquement au sein de sa bande de copains. Les scènes entre les enfants donnent ainsi lieu à de grands moments d’allégresse et de légèreté. Et puis dans la bande, il y a Petit Gibus, l’écolier espiègle qui répète à plusieurs reprises cette phrase aujourd’hui culte : «Si j’aurais su, j’aurais po v’nu». Avec sa bouille à croquer et sa naïveté, il participe beaucoup à l’humour du film. A la fois épique, drôle et touchant, La guerre des boutons est une joyeuse récréation, à partager en famille ; un film intergénérationnel !
Benshi