ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Il y a des films qu'on a envie de soutenir de toutes nos forces. Parce que dans le grand carambolage qu'est la vie, ils défendent des valeurs essentielles : la volonté, la ténacité et la certitude de réussir en dépit des efforts, de la souffrance et du temps que cela prendra. Avec la victoire au bout. Cette philosophie toute simple est le terreau de « De toutes nos forces », le nouveau film de Nils Tavernier, 48 ans, fils de Bertrand, plutôt remarqué jusqu'ici pour ses documentaires tant pour le cinéma (« Tout près des étoiles », tourné à l'Opéra de Paris) qu'à la télévision (« Que reste-t-il de nos erreurs ? », sur l'erreur médicale).
Avec « De toutes nos forces », Nils Tavernier renoue avec la fiction, mais en serrant de très près la réalité. L'histoire est celle d'un père de famille, Paul (Jacques Gamblin), ancien coureur de fond, réparateur de téléphériques, qui se retrouve du jour au lendemain au chômage. Marié à Claire (Alexandra Lamy), il est toujours passé à côté de son fils, Julien (Fabien Héraud), handicapé moteur, qui en éprouve évidemment du dépit. Mais l'adolescent, réellement handicapé dans la vie, n'a nullement envie de se résigner. Et pour aborder frontalement ce problème d'absence de communication, il propose à son père de tomber avec lui en enfer : concourir ensemble, à Nice, dans un Ironman, le plus implacable des triathlons. Il faudra pour cela que Paul nage 3,8 km en tirant le canot où est installé son fils ; qu'il en couvre 180 à vélo dans le montagneux arrière-pays avec un engin soudé à un fauteuil carbone et qu'il pousse enfin le fiston sur la distance du marathon, soit 42,195 km.
Sur un scénario très simple, « très lisible » comme dit Jacques Gamblin qui n'a jamais autant payé de sa personne, Nils Tavernier emporte l'adhésion. La différence, l'amour filial y sont ici traités avec une fougue revigorante. Ce film est un peu comme une chanson des Rolling Stones, une partition de Mozart, un tube inoxydable d'Hallyday. Il donne envie d'avoir envie. De se battre et d'aimer.
(leparisien.fr)
Ciné Rencontre
lundi 25 novembre
à 20h00
En présence du Professeur Mickaël Dinomais (Chef de service - Médecine physique et rééducation fonctionnelle) et de Céline Vergne (Psychologue clinicienne au CESAME et au CHU d'Angers et Maîtresse de conférence associée dans le Département de Psychologie de l'UFR d'Angers)
DE TOUTES NOS FORCES
de Nils Tavernier
Avec Jacques Gamblin, Alexandra Lamy, Fabien Héraud
FRANCE - 2014 - 1h53
Comme tous les adolescents, Julien rêve d’aventures et de sensations fortes. Mais lorsqu’on vit dans un fauteuil roulant, ces rêves-là sont difficilement réalisables. Pour y parvenir, il met au défi son père de concourir avec lui au triathlon « Ironman » de Nice: une des épreuves sportives les plus difficiles qui soit. Autour d’eux, c’est toute une famille qui va se reconstruire pour tenter d’aller au bout de cet incroyable exploit.
A PROPOS
Il y a des films qu'on a envie de soutenir de toutes nos forces. Parce que dans le grand carambolage qu'est la vie, ils défendent des valeurs essentielles : la volonté, la ténacité et la certitude de réussir en dépit des efforts, de la souffrance et du temps que cela prendra. Avec la victoire au bout. Cette philosophie toute simple est le terreau de « De toutes nos forces », le nouveau film de Nils Tavernier, 48 ans, fils de Bertrand, plutôt remarqué jusqu'ici pour ses documentaires tant pour le cinéma (« Tout près des étoiles », tourné à l'Opéra de Paris) qu'à la télévision (« Que reste-t-il de nos erreurs ? », sur l'erreur médicale).
Avec « De toutes nos forces », Nils Tavernier renoue avec la fiction, mais en serrant de très près la réalité. L'histoire est celle d'un père de famille, Paul (Jacques Gamblin), ancien coureur de fond, réparateur de téléphériques, qui se retrouve du jour au lendemain au chômage. Marié à Claire (Alexandra Lamy), il est toujours passé à côté de son fils, Julien (Fabien Héraud), handicapé moteur, qui en éprouve évidemment du dépit. Mais l'adolescent, réellement handicapé dans la vie, n'a nullement envie de se résigner. Et pour aborder frontalement ce problème d'absence de communication, il propose à son père de tomber avec lui en enfer : concourir ensemble, à Nice, dans un Ironman, le plus implacable des triathlons. Il faudra pour cela que Paul nage 3,8 km en tirant le canot où est installé son fils ; qu'il en couvre 180 à vélo dans le montagneux arrière-pays avec un engin soudé à un fauteuil carbone et qu'il pousse enfin le fiston sur la distance du marathon, soit 42,195 km.
Sur un scénario très simple, « très lisible » comme dit Jacques Gamblin qui n'a jamais autant payé de sa personne, Nils Tavernier emporte l'adhésion. La différence, l'amour filial y sont ici traités avec une fougue revigorante. Ce film est un peu comme une chanson des Rolling Stones, une partition de Mozart, un tube inoxydable d'Hallyday. Il donne envie d'avoir envie. De se battre et d'aimer.
(leparisien.fr)