ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 19h45

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

PARTIR UN JOUR - Ciné Cosy - 2025-05-16

Ciné Cosy - vendredi 16 mai à 13h15

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

MON NOM EST PERSONNE - Tonino Valerii

A PROPOS

Au début des années 70, constatant avec dépit que le médiocre western parodique italien On l’appelle Trinita remportait plus de succès que ses propres films, Sergio Leone décide de contre-attaquer : il imagine et produit un western comique qui propulse Terence Hill, le guignol bellâtre qui fait rigoler la péninsule, dans les jambes d’Henry Fonda, rescapé d’Il était une fois dans l’ouest. Ce sera Mon nom est « Personne » (Il mio nome è Nessuno 1973). La rencontre du bouffon et de la légende vivante, prétexte à une réflexion mélancolique sur la filiation, la vieillesse et la fin d’une époque, fonctionne à la perfection, contre toute attente, et la recette commerciale n’est pas dépourvue d’ambition et de talent. Ce titre éminemment populaire, énorme succès public en son temps, cache un très beau film. Il s’agit d’un post-scriptum à la fois ironique et émouvant à l’œuvre cinématographique de Leone, et aussi un adieu au western en général grâce à la magnifique présence de Fonda. Le film est co-écrit par les scénaristes Vincenzoni et Donati, collaborateurs réguliers de Leone. Le cinéaste Tonino Valerii, auteur de quelques honorables westerns et films bis n’a jamais fait mieux avant et après Mon nom est « Personne » ce qui alimenta la rumeur que Leone en était davantage que le producteur. Il est vrai que le style visuel du film est très léonien, sans parler de la musique géniale d’Ennio Morricone. Valerii, longtemps dépossédé de son film par l’omnipotent Leone qui tourna en effets quelques scènes mais pas plus, trouva il y a quelques années - dans les bonus de l'édition vidéo - une sorte de revanche en pouvant enfin s’expliquer longuement sur la genèse et la réalisation du film et apporter « sa » version des faits.
Olivier Père (Arte) – septembre 2012

Soirée Western Spaghetti
mercredi 20 novembre 2024 à 20h00

Présentée par Marie-France Touati-Caraguel, Association Cinéma Parlant

20h00 : MON NOM EST PERSONNE de Tonino Valerii
22h15 : LE GRAND SILENCE de Sergio Corbucci

Tarif spécial soirée : 11€ les 2 films sinon tarifs habituels

Soirée organisée en collaboration avec Cinéma Parlant dans le cadre de la semaine de cinéma de langue italienne


MON NOM EST PERSONNE

de Tonino Valerii

avec Henry Fonda, Terence Hill, Jean Martin
Italie - 1973 - 1h54 - VOST - Réédition - Version restaurée 4K

Un jeune aventurier "Personne" croise sur sa route une figure mythique de l'Ouest : Jack Beauregard  alors que "La Horde sauvage", une bande de 150 tueurs fait régner la terreur à travers plusieurs Etats...
https://www.lostfilmsdistribution.com/fiche_film/descriptif.php?id_fiche_film=18

A PROPOS

Au début des années 70, constatant avec dépit que le médiocre western parodique italien On l’appelle Trinita remportait plus de succès que ses propres films, Sergio Leone décide de contre-attaquer : il imagine et produit un western comique qui propulse Terence Hill, le guignol bellâtre qui fait rigoler la péninsule, dans les jambes d’Henry Fonda, rescapé d’Il était une fois dans l’ouest. Ce sera Mon nom est « Personne » (Il mio nome è Nessuno 1973). La rencontre du bouffon et de la légende vivante, prétexte à une réflexion mélancolique sur la filiation, la vieillesse et la fin d’une époque, fonctionne à la perfection, contre toute attente, et la recette commerciale n’est pas dépourvue d’ambition et de talent. Ce titre éminemment populaire, énorme succès public en son temps, cache un très beau film. Il s’agit d’un post-scriptum à la fois ironique et émouvant à l’œuvre cinématographique de Leone, et aussi un adieu au western en général grâce à la magnifique présence de Fonda. Le film est co-écrit par les scénaristes Vincenzoni et Donati, collaborateurs réguliers de Leone. Le cinéaste Tonino Valerii, auteur de quelques honorables westerns et films bis n’a jamais fait mieux avant et après Mon nom est « Personne » ce qui alimenta la rumeur que Leone en était davantage que le producteur. Il est vrai que le style visuel du film est très léonien, sans parler de la musique géniale d’Ennio Morricone. Valerii, longtemps dépossédé de son film par l’omnipotent Leone qui tourna en effets quelques scènes mais pas plus, trouva il y a quelques années - dans les bonus de l'édition vidéo - une sorte de revanche en pouvant enfin s’expliquer longuement sur la genèse et la réalisation du film et apporter « sa » version des faits.
Olivier Père (Arte) – septembre 2012

LE GRAND SILENCE - Sergio Corbucci

A PROPOS

Après avoir plongé l’Ouest américain dans une boue grisâtre (Django, 1966), Sergio Corbucci opte pour des paysages enneigés et silencieux, qui prolongent aussi bien le handicap de son personnage central Silenzio que l’attitude des autorités devant l’horreur légale perpétrée par Tigrero et sa bande. Tourné dans les Dolomites, Le GrandSilence débute par l’arrivée d’un étranger qui dérouille sec une bande de chasseurs de prime. Le flingueur de pouces, comme l’appelleront ses tortionnaires, est muet, égorgé par les assassins de ses parents il y a des lustres. D’autres le surnomment Silenzio, « car après son passage, il ne reste plus que le silence et la mort ». Film sauvage et hyper violent, d’une beauté à couper le souffle, Le Grand Silence ne donne pas dans la dentelle et constitue l’un des trois ou quatre chefs-d’œuvre du western italien avec Il était un fois dans l’Ouest et Le dernier face-à-face de Sergio Sollima. Corbucci, cinéaste anarchiste qui se servit du genre le plus populaire de l’époque pour tourner des fables sociales féroces (ici l’épisode de la Johnson County War), prend ici le contrepied du western caniculaire et signe l’un des films les plus audacieux et nihilistes du genre. Un classique.
Jean-Baptiste Thoret

LE GRAND SILENCE

de Sergio Corbucci

avec Jean-Louis Trintignant, Klaus Kinski, Frank Wolff
Italie - 1969 - 1h39 - VOST - Réédition - Version restaurée 4K - Interdit aux moins de 12 ans

Dans la province de l'Utah, aux Etats-Unis. Le froid extrême de cet hiver 1898 pousse hors-la-loi, bûcherons et paysans affamés à descendre des forêts et à piller les villages. Les chasseurs de prime abusent de cette situation. Le plus cruel se nomme Tigrero. Mais un homme muet, surnommé "Silence", s'oppose bientôt à eux...
https://www.acaciasfilms.com/film/le-grand-silence/

A PROPOS

Après avoir plongé l’Ouest américain dans une boue grisâtre (Django, 1966), Sergio Corbucci opte pour des paysages enneigés et silencieux, qui prolongent aussi bien le handicap de son personnage central Silenzio que l’attitude des autorités devant l’horreur légale perpétrée par Tigrero et sa bande. Tourné dans les Dolomites, Le GrandSilence débute par l’arrivée d’un étranger qui dérouille sec une bande de chasseurs de prime. Le flingueur de pouces, comme l’appelleront ses tortionnaires, est muet, égorgé par les assassins de ses parents il y a des lustres. D’autres le surnomment Silenzio, « car après son passage, il ne reste plus que le silence et la mort ». Film sauvage et hyper violent, d’une beauté à couper le souffle, Le Grand Silence ne donne pas dans la dentelle et constitue l’un des trois ou quatre chefs-d’œuvre du western italien avec Il était un fois dans l’Ouest et Le dernier face-à-face de Sergio Sollima. Corbucci, cinéaste anarchiste qui se servit du genre le plus populaire de l’époque pour tourner des fables sociales féroces (ici l’épisode de la Johnson County War), prend ici le contrepied du western caniculaire et signe l’un des films les plus audacieux et nihilistes du genre. Un classique.
Jean-Baptiste Thoret