ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
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Sans dialogue (sauf pour celles et ceux qui comprennent le «miaou»), «Flow» est une coproduction letto-belgo-française, réalisée par Gints Zilbalodis. Après «Ailleurs» (2020), autre oeuvre sans parole que le cinéaste letton de 30 ans avait réalisée entièrement seul chez lui, «Flow» a fait les honneurs de la sélection Un certain regard à Cannes, avant de se retrouver en compétition officielle à Annecy. «Le film narre la trajectoire d’un personnage indépendant et autosuffisant qui doit apprendre à travailler en équipe, ce qui a été mon cas sur ce film», explique le réalisateur. «Flow» étant composé de beaucoup de séquences très longues et compliquées, avec une caméra en mouvement, l’équipe n’a pas utilisé de story-board, mais a créé un environnement en 3D pour y placer les personnages et explorer les possibilités de mise en scène.
La vivacité de la caméra est l’une des premières choses qui frappent dans «Flow» (mot anglais qui signifie «couler», «circuler») : tantôt sous l’eau, dans le ciel ou en plan très rapproché… elle donne à ce survival animalier bourré d’action et de tension un côté immersif très vivant. Le voyage dans cette arche de Noé insolite se transforme dès lors en épopée sensorielle. Car par l’absence de dialogue, le public prête d'autant plus attention à l'époustouflant travail du son, au point de le ressentir jusque dans les veines.
Chants d’oiseaux, battements d’ailes, toilette du chat, griffes sur la voile, pluie qui ruisselle sur le pont, grincements de la coque de l'embarcation de fortune… l’expérience sonore se révèle des plus intenses. Jamais humanisées, les attitudes et les expressions (peur, surprise, soulagement) des animaux sont représentées avec un réalisme frappant. Comme lorsque, dans ce contexte tendu, l’envie de jeu prend soudain le dessus quand chat voit la queue du lémurien se balancer ou quand chien cherche à attraper une balle. Ainsi, pris dans le «flow», nous regardons captivé cette ode hypnotique à la nature, dans laquelle il faut apprendre à s’adapter et à surmonter les différences...
Marine Guillain (cineman)
Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans
dimanche 25 août
2024 à 15h30
Sortie du film le 30 octobre 2024
Séance organisée en partenariat avec le Festival Premiers Plans
FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU
de Gints Zilbalodis
Film d'animation
LETTONIE - BELGIQUE - FRANCE - 2024 - 1h25 - VF - Cannes 2024
Translator
https://www.ufo-distribution.com/movie/flow/
A PROPOS
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Sans dialogue (sauf pour celles et ceux qui comprennent le «miaou»), «Flow» est une coproduction letto-belgo-française, réalisée par Gints Zilbalodis. Après «Ailleurs» (2020), autre oeuvre sans parole que le cinéaste letton de 30 ans avait réalisée entièrement seul chez lui, «Flow» a fait les honneurs de la sélection Un certain regard à Cannes, avant de se retrouver en compétition officielle à Annecy. «Le film narre la trajectoire d’un personnage indépendant et autosuffisant qui doit apprendre à travailler en équipe, ce qui a été mon cas sur ce film», explique le réalisateur. «Flow» étant composé de beaucoup de séquences très longues et compliquées, avec une caméra en mouvement, l’équipe n’a pas utilisé de story-board, mais a créé un environnement en 3D pour y placer les personnages et explorer les possibilités de mise en scène.
La vivacité de la caméra est l’une des premières choses qui frappent dans «Flow» (mot anglais qui signifie «couler», «circuler») : tantôt sous l’eau, dans le ciel ou en plan très rapproché… elle donne à ce survival animalier bourré d’action et de tension un côté immersif très vivant. Le voyage dans cette arche de Noé insolite se transforme dès lors en épopée sensorielle. Car par l’absence de dialogue, le public prête d'autant plus attention à l'époustouflant travail du son, au point de le ressentir jusque dans les veines.
Chants d’oiseaux, battements d’ailes, toilette du chat, griffes sur la voile, pluie qui ruisselle sur le pont, grincements de la coque de l'embarcation de fortune… l’expérience sonore se révèle des plus intenses. Jamais humanisées, les attitudes et les expressions (peur, surprise, soulagement) des animaux sont représentées avec un réalisme frappant. Comme lorsque, dans ce contexte tendu, l’envie de jeu prend soudain le dessus quand chat voit la queue du lémurien se balancer ou quand chien cherche à attraper une balle. Ainsi, pris dans le «flow», nous regardons captivé cette ode hypnotique à la nature, dans laquelle il faut apprendre à s’adapter et à surmonter les différences...
Marine Guillain (cineman)