ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Genre : film où les chevaliers se battent avec des lapins.
Cheminant en gentille compagnie, beaux paladins, bons serviteurs et Arthur, leur roi à tous, rencontrent moult merveilles et folies. Oyez plutôt : bêtes féroces (un lapin), chevaliers français (adeptes du lancer de vache), laboureurs (une bande d'excités anarcho-syndicalistes) sont autant d'étapes dans la sainte quête du Graal... Dès le générique, qui promet « un élan [si, si, l'animal, NDLR] dans des positions suggestives », on entre glorieusement en loufoquerie, royaume enchanteur et débridé. Quand les Monty Python s'attaquent au roman arthurien, le pauvre Chrétien de Troyes doit faire des loopings dans sa tombe. Pas une noble figure de légende ne résiste au déluge d'humour foutraque (le nonsense cher à nos voisins anglais). Arthur trottine sans cheval comme un enfant qui joue à dada, suivi d'un valet imitant le bruit des sabots à l'aide de noix de coco ; Galaad le Pur s'égare dans un château bourré de jeunes filles « entre 16 et 19 ans et demi ». Pour finir, les flics embarquent tout le monde.
Chaque membre du groupe multiplie les rôles et les facéties, le heaume de traviole et l'épée en berne. Dérision, absurdité, satire des mythes et des travers de la société britannique : le rire surgit de partout, infiltre tout. Sacré Graal reste à ce jour le plus réussi, le plus hilarant des films hilarants réalisés par la fine équipe.
Cécile Mury (Télérama)
Plans Cultes
mardi 1 décembre
2015 à 20h15
MONTY PYTHON SACRÉ GRAAL
de Terry Jones & Terry Gilliam
avec Graham Chapman, Terry Gilliam, John Cleese
GRANDE BRETAGNE - 1974 - 1h30 - VOST - Réédition - Version restaurée
Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la conquête du Graal, chevauchant de fantômatiques montures dans un bruitage de noix de coco cognées. La petite troupe va devoir passer mille épreuves, dont un chevalier à trois têtes, des jouvencelles en chaleur, voire même un terrible lapin tueur.
http://www.sonypictures.com/cthe/montypython/
A PROPOS
Genre : film où les chevaliers se battent avec des lapins.
Cheminant en gentille compagnie, beaux paladins, bons serviteurs et Arthur, leur roi à tous, rencontrent moult merveilles et folies. Oyez plutôt : bêtes féroces (un lapin), chevaliers français (adeptes du lancer de vache), laboureurs (une bande d'excités anarcho-syndicalistes) sont autant d'étapes dans la sainte quête du Graal... Dès le générique, qui promet « un élan [si, si, l'animal, NDLR] dans des positions suggestives », on entre glorieusement en loufoquerie, royaume enchanteur et débridé. Quand les Monty Python s'attaquent au roman arthurien, le pauvre Chrétien de Troyes doit faire des loopings dans sa tombe. Pas une noble figure de légende ne résiste au déluge d'humour foutraque (le nonsense cher à nos voisins anglais). Arthur trottine sans cheval comme un enfant qui joue à dada, suivi d'un valet imitant le bruit des sabots à l'aide de noix de coco ; Galaad le Pur s'égare dans un château bourré de jeunes filles « entre 16 et 19 ans et demi ». Pour finir, les flics embarquent tout le monde.
Chaque membre du groupe multiplie les rôles et les facéties, le heaume de traviole et l'épée en berne. Dérision, absurdité, satire des mythes et des travers de la société britannique : le rire surgit de partout, infiltre tout. Sacré Graal reste à ce jour le plus réussi, le plus hilarant des films hilarants réalisés par la fine équipe.
Cécile Mury (Télérama)