ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 19h45

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

PARTIR UN JOUR - Ciné Cosy - 2025-05-16

Ciné Cosy - vendredi 16 mai à 13h15

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

MEMORIES OF MURDER - Bong Joon Ho

A PROPOS

2004  fut une année décisive pour le cinéma coréen. En l’espace de quelques mois furent révélés trois cinéastes inconnus, tous promis à une prestigieuse carrière. En mai, Old Boy de Park Chan-wook, sélectionné à Cannes, fascina le président du jury Quentin Tarantino et remporta le Grand Prix. En juin, Deux sœurs de Kim Jee-woon (Grand prix du Festival de Gérardmer) dévoilait le raffinement et la cruauté des fantômes coréens.
Le même mois, Memories of Murder de Bong Joon-ho (Grand prix du Festival du film policier de Cognac) s’imposait comme un classique du néo-noir, s’emparant d’un genre d’ordinaire réservé à Hollywood :  le  film  de  Serial  Killer.  Ce n’était pas une mode passagère :  les  cartes  du  cinéma  asiatique  étaient  redistribuées  et  après  le  Japon  et Hong Kong, c’est la Corée qui imposait son style : élégant, sensuel mais aussi trouble et violent.

Revoir Memories of Murder 18 ans après sa sortie, c’est replonger dans un classique contemporain  mais  surtout  se  laisser  prendre  à  nouveau  aux  maléfices d’une œuvre dont on n’a jamais fini d’explorer les strates. Avec cette traque d’un tueur de femmes dans une campagne pluvieuse et fantomatique, Bong signait un thriller à la précision diabolique,  une  peinture  amère  de  la Corée  des  années  80,  une  comédie  noire  mais surtout une réflexion sur le visage du Mal

Plans Cultes
mardi 15 mars 2022 à 19h30

MADE IN KOREA
 
19h30 : MEMORIES OF MURDER
22h00 : OLD BOY

Tarif spécial soirée : 9€ les 2 films sinon tarifs habituels


MEMORIES OF MURDER

de Bong Joon Ho

avec Kang Ho Song, Sang Kyung Kim, Hee Bong Byun
CORÉE DU SUD - 2003 - 2h10 - VOST - Réédition - Version restaurée

En 1986, dans la province de Gyunggi, le corps d'une jeune femme violée puis assassinée est retrouvé dans la campagne. Deux mois plus tard, d'autres crimes similaires ont lieu. Dans un pays qui n'a jamais connu de telles atrocités, la rumeur d'actes commis par un serial killer grandit de jour en jour. Une unité spéciale de la police est ainsi créée dans la région afin de trouver rapidement le coupable. Elle est placée sous les ordres d'un policier local et d'un détective spécialement envoyé de Séoul à sa demande. Devant l'absence de preuves concrètes, les deux hommes sombrent peu à peu dans le doute...

A PROPOS

2004  fut une année décisive pour le cinéma coréen. En l’espace de quelques mois furent révélés trois cinéastes inconnus, tous promis à une prestigieuse carrière. En mai, Old Boy de Park Chan-wook, sélectionné à Cannes, fascina le président du jury Quentin Tarantino et remporta le Grand Prix. En juin, Deux sœurs de Kim Jee-woon (Grand prix du Festival de Gérardmer) dévoilait le raffinement et la cruauté des fantômes coréens.
Le même mois, Memories of Murder de Bong Joon-ho (Grand prix du Festival du film policier de Cognac) s’imposait comme un classique du néo-noir, s’emparant d’un genre d’ordinaire réservé à Hollywood :  le  film  de  Serial  Killer.  Ce n’était pas une mode passagère :  les  cartes  du  cinéma  asiatique  étaient  redistribuées  et  après  le  Japon  et Hong Kong, c’est la Corée qui imposait son style : élégant, sensuel mais aussi trouble et violent.

Revoir Memories of Murder 18 ans après sa sortie, c’est replonger dans un classique contemporain  mais  surtout  se  laisser  prendre  à  nouveau  aux  maléfices d’une œuvre dont on n’a jamais fini d’explorer les strates. Avec cette traque d’un tueur de femmes dans une campagne pluvieuse et fantomatique, Bong signait un thriller à la précision diabolique,  une  peinture  amère  de  la Corée  des  années  80,  une  comédie  noire  mais surtout une réflexion sur le visage du Mal

OLD BOY - Park Chan Wook

A PROPOS

A condition de ne pas trop en savoir, Old boy est un film magique, viscéral, stupéfiant, brutal et pourtant si fragile, si beau. Un écheveau d’histoires d’amour manquées, folles ou amorales, faites de sacrifice, de haine et d’interdits. Quelque chose comme le digne successeur d’Orange mécanique et de Fight club. Un film qui sent bon le parfum si sulfureux de nos plus grands scandales, la cendre et le souffre.
On aurait pu taxer ce film de méchamment provocateur si la violence du propos et des images était gratuite. Or, il n’en est rien. Park Chan-wook ne choque pas pour choquer mais pour retranscrire la fièvre, la haine, le bouillonnement interne de personnages extrêmes confrontés à des situations extrêmes. Sous la forme agressive, perce le romantisme le plus sourd. Sous le damier sanglant, un regard follement empathique. Preuve de sa robustesse et de sa qualité : Old boy gagne à être vu à répétition, surtout quand on connaît les nombreux rebondissements qui parsèment l’intrigue. Park Chan-wook confirme : "Depuis l’avènement des DVD et des nombreux supports digitaux, les gens peuvent voir un film à de nombreuses reprises dans de bonnes conditions. J’ai fait ce film, en gardant à l’esprit que les spectateurs pourront regarder Old boy plusieurs fois et découvrir de nouveaux éléments à chaque vision." La puissance visuelle (dont la plus belle idée reste ce split-screen qui retrace quinze ans de séquestration) alliée à la force d’un récit subjectif sont les deux composantes d’un impitoyable moment de cinéma, marqué par le pessimisme et la perte de l’humanité au profit de la bestialité.
A l’instar de tous les films ultra-violents qui n’ont pas de morale, Old boy divise furieusement. Faut-il rappeler que les œuvres majeures sont souvent celles qui ne font pas l’unanimité ? En cela, oui, confirmons-le : Old boy est un film monstrueux. Dans tous les sens du mot.
Romain Le Vern (aVoir aLire.com)

 

OLD BOY

de Park Chan Wook

avec Choi Min-shik, Yoo Ji-tae, Kang Hye-Jeong
CORÉE DU SUD - 2003 - 1h59 - VOST - Interdit aux moins de 16 ans - Grand Prix du jury Cannes 2004

A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meurtre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.

A PROPOS

A condition de ne pas trop en savoir, Old boy est un film magique, viscéral, stupéfiant, brutal et pourtant si fragile, si beau. Un écheveau d’histoires d’amour manquées, folles ou amorales, faites de sacrifice, de haine et d’interdits. Quelque chose comme le digne successeur d’Orange mécanique et de Fight club. Un film qui sent bon le parfum si sulfureux de nos plus grands scandales, la cendre et le souffre.
On aurait pu taxer ce film de méchamment provocateur si la violence du propos et des images était gratuite. Or, il n’en est rien. Park Chan-wook ne choque pas pour choquer mais pour retranscrire la fièvre, la haine, le bouillonnement interne de personnages extrêmes confrontés à des situations extrêmes. Sous la forme agressive, perce le romantisme le plus sourd. Sous le damier sanglant, un regard follement empathique. Preuve de sa robustesse et de sa qualité : Old boy gagne à être vu à répétition, surtout quand on connaît les nombreux rebondissements qui parsèment l’intrigue. Park Chan-wook confirme : "Depuis l’avènement des DVD et des nombreux supports digitaux, les gens peuvent voir un film à de nombreuses reprises dans de bonnes conditions. J’ai fait ce film, en gardant à l’esprit que les spectateurs pourront regarder Old boy plusieurs fois et découvrir de nouveaux éléments à chaque vision." La puissance visuelle (dont la plus belle idée reste ce split-screen qui retrace quinze ans de séquestration) alliée à la force d’un récit subjectif sont les deux composantes d’un impitoyable moment de cinéma, marqué par le pessimisme et la perte de l’humanité au profit de la bestialité.
A l’instar de tous les films ultra-violents qui n’ont pas de morale, Old boy divise furieusement. Faut-il rappeler que les œuvres majeures sont souvent celles qui ne font pas l’unanimité ? En cela, oui, confirmons-le : Old boy est un film monstrueux. Dans tous les sens du mot.
Romain Le Vern (aVoir aLire.com)

 



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 19h45
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher