ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Les Barbares, c’est la version satirique de The Old Oak, le film de Ken Loach. En tout point ou presque. Outre la même histoire, Julie Delpy partage les mêmes thématiques, arguments et réflexions. L’arrivée de réfugiés perdus face à une nouvelle culture qu’ils ne maîtrisent pas, les sourires de façade des autochtones sceptiques, les férocement contres qui font du bruit pour manifester leur mécontentement, les préjugés, les maladresses par envie de bien-faire, l’hostilité, les jaloux qui ne comprennent pas que d’autres sont aidés là où eux ne le sont pas, les politiciens qui veulent tirer profit du coup médiatique… Tout pareil. Avec aussi chez Delpy, beaucoup d’intelligence dans le regard et le portrait dressé. La nuance est uniquement dans le ton. Ken Loach explorait avec sérieux cette situation complexe, Julie Delpy donne dans l’humanisme outré en se moquant des médiocres et des inhumains bourrés de préjugés et craignant pour leur petit confort au lieu de tendre la main à des gens dans le besoin. Entre un maire couard, un plombier raciste, une institutrice donneuse de leçons dévouée mais dépassée, ceux qui suivent le mouvement ou les hostiles qui ne se l’avouent pas franchement, Les Barbares croque avec un regard aussi piquant qu’hilarant, une galerie de personnages très représentatifs de diverses réalités.
Sur le fond, le film est caustique à souhait mais surtout criant de vérité. Julie Delpy affirme n’avoir voulu qu’être honnête avec la situation actuelle. C’est ce qui se dégage de son film, elle ne victimise ni ne diabolise, elle montre juste que la peur aboutit souvent à une dérive protectionniste. Drôle et malin, Les Barbares est un petit régal. Et franchement, qu’est-ce qu’on rit… jaune !
(mondocine.net)
Ciné Cosy
vendredi 20 septembre
2024 à 13h15
Séance adaptée aux parents avec leur bébé, avec son adouci, mise à disposition d'une table à langer, d'un chauffe biberon...
LES BARBARES
de Julie Delpy
avec Julie Delpy, Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte
FRANCE - 2024 - 1h41
A Paimpont, l'harmonie règne : parmi les habitants, il y a Joëlle - l'institutrice donneuse de leçons, Anne – la propriétaire de la supérette portée sur l'apéro, Hervé – le plombier alsacien plus breton que les Bretons, ou encore Johnny – le garde-champêtre fan de… Johnny. Dans un grand élan de solidarité, ils acceptent avec enthousiasme de voter l'accueil de réfugiés ukrainiens. Sauf que les réfugiés qui débarquent ne sont pas ukrainiens… mais syriens ! Et certains, dans ce charmant petit village breton, ne voient pas l'arrivée de leurs nouveaux voisins d'un très bon oeil. Alors, au bout du compte, c'est qui les barbares ?
https://le-pacte.com/france/film/les-barbares
A PROPOS
Les Barbares, c’est la version satirique de The Old Oak, le film de Ken Loach. En tout point ou presque. Outre la même histoire, Julie Delpy partage les mêmes thématiques, arguments et réflexions. L’arrivée de réfugiés perdus face à une nouvelle culture qu’ils ne maîtrisent pas, les sourires de façade des autochtones sceptiques, les férocement contres qui font du bruit pour manifester leur mécontentement, les préjugés, les maladresses par envie de bien-faire, l’hostilité, les jaloux qui ne comprennent pas que d’autres sont aidés là où eux ne le sont pas, les politiciens qui veulent tirer profit du coup médiatique… Tout pareil. Avec aussi chez Delpy, beaucoup d’intelligence dans le regard et le portrait dressé. La nuance est uniquement dans le ton. Ken Loach explorait avec sérieux cette situation complexe, Julie Delpy donne dans l’humanisme outré en se moquant des médiocres et des inhumains bourrés de préjugés et craignant pour leur petit confort au lieu de tendre la main à des gens dans le besoin. Entre un maire couard, un plombier raciste, une institutrice donneuse de leçons dévouée mais dépassée, ceux qui suivent le mouvement ou les hostiles qui ne se l’avouent pas franchement, Les Barbares croque avec un regard aussi piquant qu’hilarant, une galerie de personnages très représentatifs de diverses réalités.
Sur le fond, le film est caustique à souhait mais surtout criant de vérité. Julie Delpy affirme n’avoir voulu qu’être honnête avec la situation actuelle. C’est ce qui se dégage de son film, elle ne victimise ni ne diabolise, elle montre juste que la peur aboutit souvent à une dérive protectionniste. Drôle et malin, Les Barbares est un petit régal. Et franchement, qu’est-ce qu’on rit… jaune !
(mondocine.net)