ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 19h45

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

LA CLASSE AMÉRICAINE - Michel Hazanavicius & Dominique Mezerette

A PROPOS

En 1993, la major américaine Warner Bros. décide d'autoriser Canal+, alors au firmament de sa créativité, à utiliser des extraits de films de son catalogue sans payer de droits, en les sommant d'éviter simplement ceux d'Eastwood et Kubrick. Si les deux géants manquent à l'appel, ‘Le Grand Détournement’ demeure tout de même le film à la distribution la plus hallucinante de tous les temps. Montage absurde de centaines de plans issus de dizaines de films différents (‘Jeremiah Johnson’, ‘Les Hommes du Président’, ‘Rio Bravo’...), l'oeuvre devient un plaisir surréaliste unique, d'autant que le concept a été poussé jusqu'à ses retranchements extrêmes : l'intégralité des dialogues fut réécrite, privilégiant l'absurde, et le film fut redoublé... par les doubleurs originaux ! L'histoire, qui suit les aventures de deux journalistes (Hoffman et Redford) enquêtant sur le passé de George Abitbol (John Wayne), « l'homme le plus classe du monde », n'a ni queue ni tête, et donne lieu à des séquences devenues cultes au fil des années. Nombreux sont ceux qui ont découvert le film sur le tard, par divers moyens, ‘Le Grand Détournement’ n'étant jamais sorti en VHS ou DVD pour des questions de droits. A noter que cet événement délirant fut concoté par des réalisateurs « maison », Dominique Mézerette et Michel Hazanavicius, ce dernier ayant prit goût à la parodie et la citation puisqu'il signa par la suite les deux ‘OSS 117’ et ‘The Artist’ !

Plans Cultes
mardi 11 janvier 2022 à 20h00

2 FLIMS POUR LE PRIX D'1
 
20h00 : LA CLASSE AMÉRICAINE de Michel Hazanavicius & Dominique Mezerette
21h30 : OSS 117 : RIO NE REPOND PLUS de Michel Hazanavicius


LA CLASSE AMÉRICAINE

de Michel Hazanavicius & Dominique Mezerette

avec John Wayne, Robert Redford, Dustin Hoffman
FRANCE - 1993 - 1h10

George Abitbol, "l'homme le plus classe du monde" meurt en prononçant les mystérieux mots "Monde de merde". Les journalistes Dave, Peter et Steven mènent l'enquête...
https://ouich.es/

A PROPOS

En 1993, la major américaine Warner Bros. décide d'autoriser Canal+, alors au firmament de sa créativité, à utiliser des extraits de films de son catalogue sans payer de droits, en les sommant d'éviter simplement ceux d'Eastwood et Kubrick. Si les deux géants manquent à l'appel, ‘Le Grand Détournement’ demeure tout de même le film à la distribution la plus hallucinante de tous les temps. Montage absurde de centaines de plans issus de dizaines de films différents (‘Jeremiah Johnson’, ‘Les Hommes du Président’, ‘Rio Bravo’...), l'oeuvre devient un plaisir surréaliste unique, d'autant que le concept a été poussé jusqu'à ses retranchements extrêmes : l'intégralité des dialogues fut réécrite, privilégiant l'absurde, et le film fut redoublé... par les doubleurs originaux ! L'histoire, qui suit les aventures de deux journalistes (Hoffman et Redford) enquêtant sur le passé de George Abitbol (John Wayne), « l'homme le plus classe du monde », n'a ni queue ni tête, et donne lieu à des séquences devenues cultes au fil des années. Nombreux sont ceux qui ont découvert le film sur le tard, par divers moyens, ‘Le Grand Détournement’ n'étant jamais sorti en VHS ou DVD pour des questions de droits. A noter que cet événement délirant fut concoté par des réalisateurs « maison », Dominique Mézerette et Michel Hazanavicius, ce dernier ayant prit goût à la parodie et la citation puisqu'il signa par la suite les deux ‘OSS 117’ et ‘The Artist’ !

OSS 117 : RIO NE REPOND PLUS - Michel Hazanavicius

A PROPOS

Douze ans après son aventure au Caire, Hubert Bonisseur de la Bath (Dujardin), l’agent 117 des Services spéciaux français, est envoyé en mission à Rio de “Janeire” pour récupérer un microfilm qui pourrait mettre en difficulté quelques hauts fonctionnaires français un peu trop zélés sous l’Occupation… Ce deuxième pastiche des films d’espionnage des années 60 et 70 en général (plus que des films d’André Hunebelle et consorts tirés des romans de Jean Bruce) frappe d’abord par sa ressemblance avec le premier – mêmes défauts et mêmes qualités. Le genre du pastiche oblige à un filmage assez laid puisque le modèle l’était. En cela, ceux qui étaient curieux de voir Hazanavicius marcher sur les traces de Philippe de Broca seront déçus. L’Homme de Rio, qui n’était pas un pastiche, regardait certes avec beaucoup de clichés le Brésil des années 60, mais le regardait parfois en face (notamment dans les séquences tournées dans une Brasilia en construction).

Ici, tout demeure décor d’opérette, exotisme confortable, mais on ne saurait trop s’en plaindre. Parce que le but principal est ici de faire rire, et que l’on rit, et d’abord de la France, filmée elle aussi comme un objet exotique. La réussite de ces OSS 117 tient à la façon dont Hazanavicius et ses scénaristes ont su pousser jusqu’au ridicule les caractéristiques de ce bellâtre suffisant, incompétent et ethnocentré, qui concentre en lui tout ce que les étrangers nous reprochent en général. Ils ont su construire un archétype grotesque du Français. Certes, Blake Edwards l’avait fait avec Clouseau. Mais le fait que nous nous moquions de nous-mêmes accroît le potentiel comique et cathartique du personnage.

Enfin, Dujardin et Hazanavicius ont fait évoluer leur art comique. Dans certaines scènes, ils n’hésitent pas à faire durer la gêne qu’occasionnent les blagues foireuses de Bonisseur de la Bath. Geste qui rappelle encore certains films de Blake Edwards mais geste risqué : étirer le gag, oui, mais jusqu’où ? Où se situe la limite ? Un souci du timing qui témoigne du soin apporté par ses auteurs à la fabrication de ce film, et d’une recherche acharnée et artisanale de ce qui nous fait rire.

JB Morain (Les Inrocks)

OSS 117 : RIO NE REPOND PLUS

de Michel Hazanavicius

avec Jean Dujardin, Louise Monot, Alex Lutz
FRANCE - 2009 - 1h40

Douze ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l'autre bout du monde. Lancé sur les traces d'un microfilm compromettant pour l'Etat français, le plus célèbre de nos agents va devoir faire équipe avec la plus séduisante des lieutenants-colonels du Mossad pour capturer un nazi maître chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes, des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ du Corcovado, c'est une nouvelle aventure qui commence !

A PROPOS

Douze ans après son aventure au Caire, Hubert Bonisseur de la Bath (Dujardin), l’agent 117 des Services spéciaux français, est envoyé en mission à Rio de “Janeire” pour récupérer un microfilm qui pourrait mettre en difficulté quelques hauts fonctionnaires français un peu trop zélés sous l’Occupation… Ce deuxième pastiche des films d’espionnage des années 60 et 70 en général (plus que des films d’André Hunebelle et consorts tirés des romans de Jean Bruce) frappe d’abord par sa ressemblance avec le premier – mêmes défauts et mêmes qualités. Le genre du pastiche oblige à un filmage assez laid puisque le modèle l’était. En cela, ceux qui étaient curieux de voir Hazanavicius marcher sur les traces de Philippe de Broca seront déçus. L’Homme de Rio, qui n’était pas un pastiche, regardait certes avec beaucoup de clichés le Brésil des années 60, mais le regardait parfois en face (notamment dans les séquences tournées dans une Brasilia en construction).

Ici, tout demeure décor d’opérette, exotisme confortable, mais on ne saurait trop s’en plaindre. Parce que le but principal est ici de faire rire, et que l’on rit, et d’abord de la France, filmée elle aussi comme un objet exotique. La réussite de ces OSS 117 tient à la façon dont Hazanavicius et ses scénaristes ont su pousser jusqu’au ridicule les caractéristiques de ce bellâtre suffisant, incompétent et ethnocentré, qui concentre en lui tout ce que les étrangers nous reprochent en général. Ils ont su construire un archétype grotesque du Français. Certes, Blake Edwards l’avait fait avec Clouseau. Mais le fait que nous nous moquions de nous-mêmes accroît le potentiel comique et cathartique du personnage.

Enfin, Dujardin et Hazanavicius ont fait évoluer leur art comique. Dans certaines scènes, ils n’hésitent pas à faire durer la gêne qu’occasionnent les blagues foireuses de Bonisseur de la Bath. Geste qui rappelle encore certains films de Blake Edwards mais geste risqué : étirer le gag, oui, mais jusqu’où ? Où se situe la limite ? Un souci du timing qui témoigne du soin apporté par ses auteurs à la fabrication de ce film, et d’une recherche acharnée et artisanale de ce qui nous fait rire.

JB Morain (Les Inrocks)



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 19h45
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher