ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

COMMUNE COMMUNE - Ciné Doc - 2025-01-13

Ciné Doc - lundi 13 janvier à 20h00

COMMUNE COMMUNE de Dorine Brun & Sarah Jacquet

FAUX-SEMBLANTS - Plans Cultes - 2025-01-14

Plans Cultes - mardi 14 janvier à 20h00

FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg

eXistenZ de David Cronenberg

ZORN I & II - Ciné Jazz - 2025-01-27

Ciné Jazz - lundi 27 janvier à 20h00

ZORN I & II de Mathieu Amalric

L'HISTOIRE DE SOULEYMANE - Cap ciné - 2025-01-31

Cap ciné - vendredi 31 janvier à 15h30

L'HISTOIRE DE SOULEYMANE de Boris Lojkine

BLACK SWAN - Cinélégende - 2025-02-03

Cinélégende - lundi 03 février à 20h00

BLACK SWAN de Darren Aronofsky

MON GÂTEAU PRÉFÉRÉ - Avant-première / Festival Télérama - 2025-02-04

Avant-première / Festival Télérama - mardi 04 février à 19h00

MON GÂTEAU PRÉFÉRÉ de Maryam Moghadam & Behtash Sanaeeha

GOODNIGHT AND GOOD LUCK - Soirée CinéConf - 2025-02-10

Soirée CinéConf - lundi 10 février à 20h00

GOODNIGHT AND GOOD LUCK de George Clooney

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY - Plans Cultes - 2025-02-14

Plans Cultes - vendredi 14 février à 20h00

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY de Rob Reiner

HALLUCINATIONS - Ciné Rencontre - 2025-02-27

Ciné Rencontre - jeudi 27 février à 20h00

HALLUCINATIONS de Jean-François Goujon

LA TÊTE EN L'AIR - Soirée CinéConf - 2025-03-06

Soirée CinéConf - jeudi 06 mars à 20h00

LA TÊTE EN L'AIR de Ignacio Ferreras

ELEPHANT MAN - Plans Cultes - 2025-03-11

Plans Cultes - mardi 11 mars à 20h00

ELEPHANT MAN de David Lynch

ERASERHEAD de David Lynch

MARY À TOUT PRIX - Plans Cultes - 2025-04-01

Plans Cultes - mardi 01 avril à 20h00

MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly

TONNERRE SOUS LES TROPIQUES de Ben Stiller

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 20h00

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

LES ENFANTS LOUPS, AME & YUKI - Mamoru Hosoda

A PROPOS

Sous prétexte qu'il est le nouveau prodige de l'animation japonaise, Mamoru Hosoda (La Traversée du temps, Summer Wars) a été comparé à Miyazaki. A tort. Ce n'est qu'avec cette oeuvre de maturité qu'apparaît une certaine filiation : pour lui aussi, la nature est à la fois une source d'équilibre pour l'homme et un rappel de sa sauvagerie originelle. Le film commence tout de même en ville : une jeune femme, Yuki, raconte, en voix off, comment sa mère, Hana, rencontra son père au lycée et en tomba amoureuse instantanément. « Détail » qui change bien des choses : le jeune homme est le dernier représentant de la race des hommes loups. Ce prologue est l'histoire d'amour la plus intense qu'on ait vue depuis longtemps. La plus bouleversante aussi, quand Hana se retrouve veuve du jour au lendemain...

Comment élever seule deux enfants loups quand on est une simple humaine ? Direction la campagne, luxuriante, et une grande maison isolée loin des regards, où les deux enfants peuvent, tour à tour, être enfants ou louveteaux. Commence, alors, le récit — travail magnifique sur la couleur — des dix années qui vont mener Yuki la turbulente et son petit frère, Ame le craintif, de la petite enfance à l'adolescence... Mamoru Hosoda est un grand conteur, maître des ellipses et du temps, qu'il dilate ou compresse à sa guise : il rythme de splendides scènes élégiaques par de petits indices saisonniers, souvent rieurs — les récoltes du potager, les visites des voisins, les passages en classe supérieure. Chacun retrouvera une sensation, sucrée ou amère, de son enfance dans cette chronique familiale d'une infinie délicatesse. Depuis Ozu jusqu'à Miyazaki, la famille et l'éducation inspirent le cinéma japonais, qui a toujours fait des mères de grandes héroïnes. Hana en fait dorénavant partie, avec son prénom si juste (« Fleur » en japonais), son dévouement, et son sourire incomparable. — Guillemette Odicino (Télérama)

Ciné Ma Différence
dimanche 28 février 2016 à 11h00

Séance ouverte à tous et adaptée pour enfants et adultes handicapés.
Tarif : 4,80 euros (- de 14 ans 4 euros)

A partir de 6 ans

Séance organisée en collaboration avec les associations Ciné ma différence, Autisme 49 et Les copains d'Elsa


LES ENFANTS LOUPS, AME & YUKI

de Mamoru Hosoda

Film d'animation
Japon - 2012 - 1h56 - Version française

Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse, mais ils cachent un secret : leur père est un homme-loup. Quand celui-ci disparaît brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à l'abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d'une forêt luxuriante...
http://enfantsloups-lefilm.fr/

A PROPOS

Sous prétexte qu'il est le nouveau prodige de l'animation japonaise, Mamoru Hosoda (La Traversée du temps, Summer Wars) a été comparé à Miyazaki. A tort. Ce n'est qu'avec cette oeuvre de maturité qu'apparaît une certaine filiation : pour lui aussi, la nature est à la fois une source d'équilibre pour l'homme et un rappel de sa sauvagerie originelle. Le film commence tout de même en ville : une jeune femme, Yuki, raconte, en voix off, comment sa mère, Hana, rencontra son père au lycée et en tomba amoureuse instantanément. « Détail » qui change bien des choses : le jeune homme est le dernier représentant de la race des hommes loups. Ce prologue est l'histoire d'amour la plus intense qu'on ait vue depuis longtemps. La plus bouleversante aussi, quand Hana se retrouve veuve du jour au lendemain...

Comment élever seule deux enfants loups quand on est une simple humaine ? Direction la campagne, luxuriante, et une grande maison isolée loin des regards, où les deux enfants peuvent, tour à tour, être enfants ou louveteaux. Commence, alors, le récit — travail magnifique sur la couleur — des dix années qui vont mener Yuki la turbulente et son petit frère, Ame le craintif, de la petite enfance à l'adolescence... Mamoru Hosoda est un grand conteur, maître des ellipses et du temps, qu'il dilate ou compresse à sa guise : il rythme de splendides scènes élégiaques par de petits indices saisonniers, souvent rieurs — les récoltes du potager, les visites des voisins, les passages en classe supérieure. Chacun retrouvera une sensation, sucrée ou amère, de son enfance dans cette chronique familiale d'une infinie délicatesse. Depuis Ozu jusqu'à Miyazaki, la famille et l'éducation inspirent le cinéma japonais, qui a toujours fait des mères de grandes héroïnes. Hana en fait dorénavant partie, avec son prénom si juste (« Fleur » en japonais), son dévouement, et son sourire incomparable. — Guillemette Odicino (Télérama)