ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Deux petits garçons deviennent amis puis concurrents : le scénario est banal dans les séries ou les films d'animation japonais. Ce qui l'est moins ici, c'est l'enjeu de leur rivalité. Shuhei, le fils de bonne famille, et Kai, le sauvageon, ne s'affrontent pas sur un terrain de foot ou sur un tatami mais sur un clavier, où ils interprètent la Sonate pour piano no 8 de Mozart.
Le graphisme, simple jusqu'à l'épure, privilégie le réalisme. Une poignée de jolies scènes oniriques exceptée, la différence n'aurait pas été flagrante si le film avait été interprété par des acteurs en chair et en os... Parfois sommaire dans son animation, Piano Forest séduit en revanche par la richesse de son récit initiatique. Il est rare de rencontrer dans un dessin animé pour enfants des personnages aussi complexes, une vision aussi adulte de la jeunesse en général et de l'apprentissage en particulier. La séquence, uniquement musicale, où Shuhei le besogneux comprend qu'il ne pourra jamais atteindre le génie de Kai, l'autodidacte béni des dieux, n'est pas seulement d'une grande justesse psychologique : elle est bouleversante.
Samuel Douhaire (Télérama)
Printemps des poètes
jeudi 20 mars
2014 à 20h15
présenté par Louis Mathieu
projection de "cartes filmées" en présence des réalisateurs
en collaboration avec Cinéma Parlant
PIANO FOREST
de Masayuki Kojima
Film d'animation
JAPON - 2007 - 1h41 - version originale sous-titrée
Shuhei Amamiya est un jeune garçon destiné à un brillant avenir de pianiste professionnel. Au début de l'été, sa famille emménage dans une ville de province. Ses nouveaux camarades lui racontent alors une bien étrange histoire. Un piano magique serait caché au fond de la forêt ; il semble cassé depuis des années, mais plusieurs personnes affirment avoir entendu une mélodie envoûtante sortant des profondeurs des bois...
A PROPOS
Deux petits garçons deviennent amis puis concurrents : le scénario est banal dans les séries ou les films d'animation japonais. Ce qui l'est moins ici, c'est l'enjeu de leur rivalité. Shuhei, le fils de bonne famille, et Kai, le sauvageon, ne s'affrontent pas sur un terrain de foot ou sur un tatami mais sur un clavier, où ils interprètent la Sonate pour piano no 8 de Mozart.
Le graphisme, simple jusqu'à l'épure, privilégie le réalisme. Une poignée de jolies scènes oniriques exceptée, la différence n'aurait pas été flagrante si le film avait été interprété par des acteurs en chair et en os... Parfois sommaire dans son animation, Piano Forest séduit en revanche par la richesse de son récit initiatique. Il est rare de rencontrer dans un dessin animé pour enfants des personnages aussi complexes, une vision aussi adulte de la jeunesse en général et de l'apprentissage en particulier. La séquence, uniquement musicale, où Shuhei le besogneux comprend qu'il ne pourra jamais atteindre le génie de Kai, l'autodidacte béni des dieux, n'est pas seulement d'une grande justesse psychologique : elle est bouleversante.
Samuel Douhaire (Télérama)