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L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 19h45

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

PARTIR UN JOUR - Ciné Cosy - 2025-05-16

Ciné Cosy - vendredi 16 mai à 13h15

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

KIRIKOU LES HOMMES ET LES FEMMES - Michel Ocelot

A PROPOS

Après le succès de Kirikou et la sorcière puis de Kirikou et les bêtes sauvages, Michel Ocelot réinvente son personnage pour la troisième fois avec Kirikou et les hommes et les femmes.
Michel Ocelot comptait s'arrêter sur Kirikou et la sorcière. C'est grâce aux encouragements et à la demande des spectateurs qu'il a décidé de se lancer de nouveau dans cette expérience avec Kirikou et les bêtes sauvages (2005) puis avec ce troisième film. Le réalisateur a repris une réaction qui l'a particulièrement touché : "Je me trouvais au Brésil pour présenter Azur et Asmar. Au premier rang dans la salle de cinéma, il y avait un indien. Il s’est levé à la fin de la projection pour dire tout le bien qu’il pensait de Kirikou et la sorcière, et pour préciser qu’avec mon film j’avais fait la description exacte de sa tribu au bord de l’Amazone. J’ai ainsi découvert que j’avais donné de la dignité aussi à ces gens, qui ont pu voir sur l’écran des personnes peu ou pas habillées, que le public respectait. Et ils en voulaient d’autres".
Pour faire durer l'histoire de Kirikou plus longtemps, Michel Ocelot a décidé de revenir sur l'enfance du petit personnage qui se souvient de plusieurs aventures. Dès son deuxième film Kirikou et les bêtes sauvages, le réalisateur a fait appel à d'autres scénaristes pour avoir le plus d'idées possibles. Après avoir reçu cinquante propositions, il a fini par collaborer dans ce troisième opus avec cinq scénaristes dont Bénédicte Galup avec qui il a déjà collaboré dans le premier Kirikou et qui a co-réalisé avec lui le deuxième.
À l'instar des deux autres Kirikou, Michel Ocelot s'est beaucoup inspiré d'éléments autobiographiques de son enfance dans ce film. Il cite par exemple l'épisode des villageoises qui demandent à leurs enfants de rentrer à la maison quand il pleut, en expliquant : "J’ai joué sur l’inverse. Quand il pleut, on ne rentre pas, on sort. C’est un souvenir de mon enfance en Guinée : il faisait chaud, une grande tornade arrivait, tout le monde se réjouissait, les tout petits enfants étaient tout nus, les plus grands étaient habillés, mais enlevaient leurs vêtements pour ne pas les mouiller. Une douche colossale mais délicieuse tombait sur eux et ils dansaient joyeusement sous la pluie. Et moi, à cette époque, petit blanc bien habillé, je n’avais pas le droit d’en faire autant. Ce que soupirent les deux mamans dans le film : "Ah être encore une enfant et danser toute nue sous la pluie !", c’est aussi moi qui le soupire".
Il y a plusieurs pays qui refusent jusqu'à aujourd'hui de projeter la trilogie de Michel Ocelot à cause de la nudité des personnages : "Kirikou n’a pas accès aux pays où la foi religieuse interdit la nudité, comme les États-Unis (...) Je crois que Kirikou restera encore pour longtemps une œuvre marginale pour le public américain. Évidemment, les pays du Moyen-Orient lui sont interdits aussi. Les films de Kirikou ne sont pas faciles à exporter. Mais nous avons cependant pu les faire découvrir aux spectateurs d’Amérique latine, de certaines parties du territoire Européen, de la Corée, du Japon… En tout, cela représente une quarantaine de territoires", partage le producteur du film, Didier Brunner.
Michel Ocelot a annoncé que ce film était son dernier Kirikou. Il s'est même opposé à ce qu'on reprenne le même personnage dans d'autres films par d'autres réalisateurs en disant : "J’ai amplement vérifié que j’étais le seul à pouvoir raconter des histoires de Kirikou, car Kirikou, c’est moi. Si je ne peux plus faire d’histoires Kirikou, Kirikou s’arrête, et j’invite des auteurs à créer leurs histoires à eux".

Ciné Ma Différence
dimanche 7 octobre 2012 à 11h15

séance ouverte à tous et adaptée pour enfants et adultes handicapés avec présence de bénévoles aidant à l'accompagnement des personnes handicapées.
Pendant la projection du film, son moins fort et lumière s'éteignant progressivement
Tarif unique : 4,70 euros

séance organisée en collaboration avec les associations Cinéma différence, Autisme 49 et les copains d'Elsa


KIRIKOU LES HOMMES ET LES FEMMES

de Michel Ocelot

Film d'animation
France - 2012 - 1H28 - 2D

Le grand-père nous accueille dans sa grotte bleue, pour de nouvelles confidences. Il restait encore de beaux souvenirs de l’enfance de Kirikou à évoquer : les moments où il a aidé les hommes et les femmes de son village et d’ailleurs…
Il nous raconte alors comment Kirikou, grâce à sa bravoure et son intelligence, est venu au secours de la femme forte, dont le toit de la case avait été détruit par Karaba. Il nous apprend par quelle astuce le petit héros a retrouvé le vieux grincheux, qui s’était égaré dans la savane, puis comment une griotte menacée par la sorcière a finalement pu transmettre son savoir aux habitants du village. On découvre aussi le secret d’un mystérieux monstre bleu, et enfin, grâce à une flûte liée à la famille de notre héros petit et vaillant, le pouvoir magique de la musique.
http://www.studiocanal.fr/tous-nos-films/films-animation-film/cid27008/kirikou-et-les-hommes-et-les-femmes.html

A PROPOS

Après le succès de Kirikou et la sorcière puis de Kirikou et les bêtes sauvages, Michel Ocelot réinvente son personnage pour la troisième fois avec Kirikou et les hommes et les femmes.
Michel Ocelot comptait s'arrêter sur Kirikou et la sorcière. C'est grâce aux encouragements et à la demande des spectateurs qu'il a décidé de se lancer de nouveau dans cette expérience avec Kirikou et les bêtes sauvages (2005) puis avec ce troisième film. Le réalisateur a repris une réaction qui l'a particulièrement touché : "Je me trouvais au Brésil pour présenter Azur et Asmar. Au premier rang dans la salle de cinéma, il y avait un indien. Il s’est levé à la fin de la projection pour dire tout le bien qu’il pensait de Kirikou et la sorcière, et pour préciser qu’avec mon film j’avais fait la description exacte de sa tribu au bord de l’Amazone. J’ai ainsi découvert que j’avais donné de la dignité aussi à ces gens, qui ont pu voir sur l’écran des personnes peu ou pas habillées, que le public respectait. Et ils en voulaient d’autres".
Pour faire durer l'histoire de Kirikou plus longtemps, Michel Ocelot a décidé de revenir sur l'enfance du petit personnage qui se souvient de plusieurs aventures. Dès son deuxième film Kirikou et les bêtes sauvages, le réalisateur a fait appel à d'autres scénaristes pour avoir le plus d'idées possibles. Après avoir reçu cinquante propositions, il a fini par collaborer dans ce troisième opus avec cinq scénaristes dont Bénédicte Galup avec qui il a déjà collaboré dans le premier Kirikou et qui a co-réalisé avec lui le deuxième.
À l'instar des deux autres Kirikou, Michel Ocelot s'est beaucoup inspiré d'éléments autobiographiques de son enfance dans ce film. Il cite par exemple l'épisode des villageoises qui demandent à leurs enfants de rentrer à la maison quand il pleut, en expliquant : "J’ai joué sur l’inverse. Quand il pleut, on ne rentre pas, on sort. C’est un souvenir de mon enfance en Guinée : il faisait chaud, une grande tornade arrivait, tout le monde se réjouissait, les tout petits enfants étaient tout nus, les plus grands étaient habillés, mais enlevaient leurs vêtements pour ne pas les mouiller. Une douche colossale mais délicieuse tombait sur eux et ils dansaient joyeusement sous la pluie. Et moi, à cette époque, petit blanc bien habillé, je n’avais pas le droit d’en faire autant. Ce que soupirent les deux mamans dans le film : "Ah être encore une enfant et danser toute nue sous la pluie !", c’est aussi moi qui le soupire".
Il y a plusieurs pays qui refusent jusqu'à aujourd'hui de projeter la trilogie de Michel Ocelot à cause de la nudité des personnages : "Kirikou n’a pas accès aux pays où la foi religieuse interdit la nudité, comme les États-Unis (...) Je crois que Kirikou restera encore pour longtemps une œuvre marginale pour le public américain. Évidemment, les pays du Moyen-Orient lui sont interdits aussi. Les films de Kirikou ne sont pas faciles à exporter. Mais nous avons cependant pu les faire découvrir aux spectateurs d’Amérique latine, de certaines parties du territoire Européen, de la Corée, du Japon… En tout, cela représente une quarantaine de territoires", partage le producteur du film, Didier Brunner.
Michel Ocelot a annoncé que ce film était son dernier Kirikou. Il s'est même opposé à ce qu'on reprenne le même personnage dans d'autres films par d'autres réalisateurs en disant : "J’ai amplement vérifié que j’étais le seul à pouvoir raconter des histoires de Kirikou, car Kirikou, c’est moi. Si je ne peux plus faire d’histoires Kirikou, Kirikou s’arrête, et j’invite des auteurs à créer leurs histoires à eux".