ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Idée de départ
C’est après avoir lu "La Centrale" d’Elisabeth Filhol que la scénariste Gaëlle Macé a eu l’idée de Grand Central. Elle en a parlé à Rebecca Zlotowski (avec qui elle avait déjà travaillé pour Belle épine) qui a dévoré le roman en une nuit, sans véritablement penser en faire un film. Elles ont finalement décidé d’ancrer une histoire d’amour dans cet univers des travailleurs du nucléaire et de remercier l’auteur du livre pour son inspiration.
Conseiller technique
Grand Central évoque le quotidien difficile des travailleurs du nucléaire. Ces sous-traitants sont chargés de décontaminer les centrales afin de permettre à d’autres corps de métier d’intervenir sans danger. Au moment d’écrire le scénario de Grand Central, Rebecca Zlotowski et Gaëlle Macé ont fait appel à Claude Dubout, un ouvrier ayant publié une autobiographie à compte d'auteur. Il est devenu conseiller technique et a suivi toutes les étapes du film. "J’ai particulièrement apprécié la vraisemblance des aspects techniques liés au secteur nucléaire, tant dans les costumes, les décors, que les prises de vues… J’ai retrouvé l’ambiance de ce que je vis depuis tant d’années", a-t-il confié après avoir vu Grand Central.
Hétérogénéité de formats
Grand Central a été tourné en deux formats : en 35 mm et en numérique. Une décision prise par Rebecca Zlotowski et son directeur de la photographie George Lechaptois pour "faire épouser le sujet et la forme" du long-métrage. A l'heure où la plupart des films sont tournés intégralement en numérique, la réalisatrice explique qu'elle l'a choisi pour "la netteté, la précision en lumière artificielle, et le 35 [mm] pour rendre compte des peaux, du soleil, de la chaleur et du climat."
Histoire d’hommes
Au moment de Belle Epine, Rebecca Zlotowski a été quelque peu frustrée de ne pas avoir plus creuser la personnalité des motards qui entouraient Léa Seydoux. C'est une des raisons pour lesquelles elle a cette fois voulu raconter son histoire du point de vue d'hommes : "J’avais le sentiment d’une injustice et d’une certaine manière de la réparer en suivant ces travailleurs du nucléaire sacrifiés, qui défient le danger comme des enrôlés au début d’une guerre dont on ne sait rien."
Un rôle sur mesure
Tahar Rahim a accepté d’être le héros de Grand Central avant même d’en avoir lu le scénario. Une "intrépidité" qui est devenue un trait de caractère de Gary. Rebecca Zlotowski s’est replongée dans la filmographie de l’acteur pour écrire ce personnage : "J’aimais l’idée de jouer avec toutes ces pellicules de personnages déjà joués et de m’en servir pour construire Gary, en dépassant toute origine ethnique, tout horizon social, m’allier simplement à un grand acteur". Ce dernier a suivi toutes les étapes du film et l’équipe d'ouvriers de la centrale nucléaire s’est constituée autour de lui.
Casting sauvage
Camille Lellouche qui joue le personnage de Géraldine n’a pas passé de casting pour Grand Central. Elle était serveuse dans le café où Rebecca Zlotowski s’installait tous les jours pour élaborer le scénario de son prochain film. A force de l’observer, la réalisatrice s’est rendue compte qu’elle était en train d’écrire un rôle sur mesure pour la jeune femme. Elle lui a donc simplement proposé de le jouer. Il s'agit de sa première expérience au cinéma.
Tragique coïncidence
Rebecca Zlotowski écrivait déjà le scénario de Grand Central quand la catastrophe de Fukushima a eu lieu. "J’étais sur la Côte Ouest des États-Unis, au-dessus de laquelle le nuage radioactif devait passer, annoncé par des bulletins d’informations alarmistes. Des amis quittaient la ville, c’était surréaliste et inquiétant. Soudain j’étais au coeur du sujet, des dizaines d’articles affluaient dans la presse, documentaient le quotidien de travailleurs du nucléaire sacrifiés, là-bas comme en France, et cette tragique coïncidence nous a donné la certitude que nous avions raison d’écrire le film", confie la réalisatrice.
Retrouvailles
Trois ans après Belle épine, Léa Seydoux retrouve Rebecca Zlotowski et Johan Libéreau dans Grand Central. Elle tourne également pour la seconde fois avec Denis Ménochet. Alors qu’il joue ici son mari, il incarnait son père dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino.
Cinélégende
mardi 14 octobre
2014 à 20h15
suivi d'une rencontre avec Louis Mathieu, Président de l'association Cinéma Parlant et de représentants de l'association Sortir du Nucléaire
Soirée organisée en collaboration avec l'association Cinélégende
GRAND CENTRAL
de Rebecca Zlotowski
Avec Léa Seydoux, Tahar Rahim, Olivier Gourmet
France - 1H35 - 2013
Gary est jeune, agile, il apprend vite. Il fait partie de ceux à qui on n’a jamais rien promis. De petits boulots en petits boulots, il est embauché dans une centrale nucléaire.
Là, au plus près des réacteurs, où les doses radioactives sont les plus fortes, il trouve enfin ce qu'il cherchait: de l’argent, une équipe, une famille.
Mais l'équipe, c’est aussi Karole, la femme de Toni dont il tombe amoureux.
L'amour interdit et les radiations contaminent lentement Gary. Chaque jour devient une menace.
https://www.facebook.com/GrandCentralLeFilm?fref=ts
A PROPOS
Idée de départ
C’est après avoir lu "La Centrale" d’Elisabeth Filhol que la scénariste Gaëlle Macé a eu l’idée de Grand Central. Elle en a parlé à Rebecca Zlotowski (avec qui elle avait déjà travaillé pour Belle épine) qui a dévoré le roman en une nuit, sans véritablement penser en faire un film. Elles ont finalement décidé d’ancrer une histoire d’amour dans cet univers des travailleurs du nucléaire et de remercier l’auteur du livre pour son inspiration.
Conseiller technique
Grand Central évoque le quotidien difficile des travailleurs du nucléaire. Ces sous-traitants sont chargés de décontaminer les centrales afin de permettre à d’autres corps de métier d’intervenir sans danger. Au moment d’écrire le scénario de Grand Central, Rebecca Zlotowski et Gaëlle Macé ont fait appel à Claude Dubout, un ouvrier ayant publié une autobiographie à compte d'auteur. Il est devenu conseiller technique et a suivi toutes les étapes du film. "J’ai particulièrement apprécié la vraisemblance des aspects techniques liés au secteur nucléaire, tant dans les costumes, les décors, que les prises de vues… J’ai retrouvé l’ambiance de ce que je vis depuis tant d’années", a-t-il confié après avoir vu Grand Central.
Hétérogénéité de formats
Grand Central a été tourné en deux formats : en 35 mm et en numérique. Une décision prise par Rebecca Zlotowski et son directeur de la photographie George Lechaptois pour "faire épouser le sujet et la forme" du long-métrage. A l'heure où la plupart des films sont tournés intégralement en numérique, la réalisatrice explique qu'elle l'a choisi pour "la netteté, la précision en lumière artificielle, et le 35 [mm] pour rendre compte des peaux, du soleil, de la chaleur et du climat."
Histoire d’hommes
Au moment de Belle Epine, Rebecca Zlotowski a été quelque peu frustrée de ne pas avoir plus creuser la personnalité des motards qui entouraient Léa Seydoux. C'est une des raisons pour lesquelles elle a cette fois voulu raconter son histoire du point de vue d'hommes : "J’avais le sentiment d’une injustice et d’une certaine manière de la réparer en suivant ces travailleurs du nucléaire sacrifiés, qui défient le danger comme des enrôlés au début d’une guerre dont on ne sait rien."
Un rôle sur mesure
Tahar Rahim a accepté d’être le héros de Grand Central avant même d’en avoir lu le scénario. Une "intrépidité" qui est devenue un trait de caractère de Gary. Rebecca Zlotowski s’est replongée dans la filmographie de l’acteur pour écrire ce personnage : "J’aimais l’idée de jouer avec toutes ces pellicules de personnages déjà joués et de m’en servir pour construire Gary, en dépassant toute origine ethnique, tout horizon social, m’allier simplement à un grand acteur". Ce dernier a suivi toutes les étapes du film et l’équipe d'ouvriers de la centrale nucléaire s’est constituée autour de lui.
Casting sauvage
Camille Lellouche qui joue le personnage de Géraldine n’a pas passé de casting pour Grand Central. Elle était serveuse dans le café où Rebecca Zlotowski s’installait tous les jours pour élaborer le scénario de son prochain film. A force de l’observer, la réalisatrice s’est rendue compte qu’elle était en train d’écrire un rôle sur mesure pour la jeune femme. Elle lui a donc simplement proposé de le jouer. Il s'agit de sa première expérience au cinéma.
Tragique coïncidence
Rebecca Zlotowski écrivait déjà le scénario de Grand Central quand la catastrophe de Fukushima a eu lieu. "J’étais sur la Côte Ouest des États-Unis, au-dessus de laquelle le nuage radioactif devait passer, annoncé par des bulletins d’informations alarmistes. Des amis quittaient la ville, c’était surréaliste et inquiétant. Soudain j’étais au coeur du sujet, des dizaines d’articles affluaient dans la presse, documentaient le quotidien de travailleurs du nucléaire sacrifiés, là-bas comme en France, et cette tragique coïncidence nous a donné la certitude que nous avions raison d’écrire le film", confie la réalisatrice.
Retrouvailles
Trois ans après Belle épine, Léa Seydoux retrouve Rebecca Zlotowski et Johan Libéreau dans Grand Central. Elle tourne également pour la seconde fois avec Denis Ménochet. Alors qu’il joue ici son mari, il incarnait son père dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino.