ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Amours cannibales oeuvre au plus profond des tabous, celui du désir de chair au-delà du raisonnable, avec un protagoniste froid, cultivé et cannibale, qui aime tuer et dévorer en tranche les belles qui éveillent en lui le désir.
Dans une Espagne hors du temps (pourtant le film a été tourné à Grenade), le cinéaste qui compte beaucoup de longs inédits sur nos écrans, propose un Cinémascope splendide pour donner une dimension spectaculaire au cadre pourtant étriqué d’un homme incapable de vivre dans son époque marchande, confiné dans la vieille pierre et une solitude qui donne le ton lourd du film, celui des non-dits, et des passions secrètes, indicibles.
La beauté du cadrage et de la photographie donne une valeur esthétique puissante à ce film de genre à part, qui se veut surtout le fruit d’une approche artistique exigeante, récompensée par 8 nominations aux Goyas, dont celle de meilleur film. Étrange pour une oeuvre moins extrême que radicale dans son épure et sa volonté de se libérer de tout discours chargé.
Dans ses envoûtantes lenteurs, Amours cannibales suscite l’attention d’un cauchemar éveillé. Une révélation.
Frédéric Mignard (avoir-alire)
Ciné découverte
dimanche 8 mars
2015 à 11h00
Tarif unique : 4.80€
Soirée organisée en collaboration avec l'Université d'Angers, le CDDP 49 et
Cinéma Parlant dans le cadre de la semaine de cinéma de langue espagnol
AMOURS CANNIBALES
de Manuel Martín Cuenca
Avec Antonio de la Torre, Olimpia Melinte, María Alfonsa Rosso
Espagne - 2013 - 1h56 - Version originale sous titrée
Carlos, prestigieux tailleur vivant à Grenade, est également un meurtrier à la monomanie singulière. Lorsque Nina, une jeune Roumaine à la recherche de sa soeur jumelle, apparaît dans sa vie, il tombe pour la première fois amoureux… Un sentiment qui met en péril son éprouvant secret.
http://www.zootropefilms.fr/v2/catalogue/?IdFilm=Amours%20Cannibales
A PROPOS
Amours cannibales oeuvre au plus profond des tabous, celui du désir de chair au-delà du raisonnable, avec un protagoniste froid, cultivé et cannibale, qui aime tuer et dévorer en tranche les belles qui éveillent en lui le désir.
Dans une Espagne hors du temps (pourtant le film a été tourné à Grenade), le cinéaste qui compte beaucoup de longs inédits sur nos écrans, propose un Cinémascope splendide pour donner une dimension spectaculaire au cadre pourtant étriqué d’un homme incapable de vivre dans son époque marchande, confiné dans la vieille pierre et une solitude qui donne le ton lourd du film, celui des non-dits, et des passions secrètes, indicibles.
La beauté du cadrage et de la photographie donne une valeur esthétique puissante à ce film de genre à part, qui se veut surtout le fruit d’une approche artistique exigeante, récompensée par 8 nominations aux Goyas, dont celle de meilleur film. Étrange pour une oeuvre moins extrême que radicale dans son épure et sa volonté de se libérer de tout discours chargé.
Dans ses envoûtantes lenteurs, Amours cannibales suscite l’attention d’un cauchemar éveillé. Une révélation.
Frédéric Mignard (avoir-alire)