ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Il y a une dizaine d'années encore, le concept de permaculture était étranger à beaucoup de personnes. Mais cela a considérablement changé ; tant et si bien d'ailleurs, qu'aujourd'hui, les ouvrages et les revues qui y sont consacrés ne se comptent plus sur les rayons des librairies. Un véritable engouement planétaire, bien loin d'un simple effet de mode, comme le dénonceront certains, et qui prend racine. Pour nombre de « permaculteurs » qui la mettent en pratique, c'est d'ailleurs « un mode de vie ». Tous, qu'ils soient en Inde, en France ou en Mongolie, ont à cœur de vivre plus ou moins en autonomie et de dépendre le moins possible des énergies fossiles, sans pour autant aussi renoncer au confort.
« Le but est de développer des modes de vie et de fonctionnement qui ne nuisent pas à l'environnement et qui soient viables économiquement, qui subviennent à leurs propres besoins, qui n'abusent ni des humains ni du vivant, qui ne polluent pas la terre, et qui, par conséquent, sont durables sur le long terme », résume Bill Mollison, l'un des fondateurs de ce courant né à la fin des années 1970.
C'est fort de ses expériences avec son ami David Holmgren, à la lumière du livre de Masanobu Fukuoka La révolution d'un brin de paille (1975), que le concept va germer et se développer. Permaculture unit « culture » et « permanent » (durable). Ses deux piliers sont « une agriculture soutenable et une éthique des terres », écrivent ses pères. Et plus encore. En effet, les permaculteurs ne sont pas que des jardiniers, ils aspirent aussi à une plus grande autonomie en énergie et en ressources, à améliorer leur habitat et à veiller sur les uns et les autres...
Prendre soin de la terre et des Hommes, en somme, sans excès, sans détruire l'environnement car « attaquer la nature, c'est aussi s'attaquer à nous-mêmes jusqu'à la destruction », défendent-ils. C'est « un aïkido du paysage » illustre Bill Mollison, à l'opposé du karaté, qui « transforme l'adversité en atout et selon lequel tout peut être utilisé de manière positive ».
Sensibles à l'environnement, Carinne Coisman et Julien Lenoir ont souhaité en apprendre plus sur ce mouvement répandu aux quatre coins du monde. Ils ont fait le chemin de la France jusqu'en Extrême-Orient pour rencontrer des permaculteurs qui partagent leurs expériences, de la petite ferme urbaine aux grands jardins et villages cultivés dans cet esprit. Leur film Permaculture : la voie de l'autonomie nous fait découvrir un monde qui change, où les champs de monoculture (re-)deviennent des sanctuaires de biodiversité.
(futura-sciences.com)
Ciné doc
vendredi 2 octobre
2020 à 20h00
Soirée organisée en partenariat avec l'association MAUVE (mouvement pour une agriculture urbaine vivante et éthique), dans le cadre des 48 heures de l'agriculture urbaine des 3 et 4 octobre
La projection sera suivie d'un débat animé par Terre des Sciences
PERMACULTURE, LA VOIE DE L'AUTONOMIE
de Carinne Coisman & Julien Lenoir
Documentaire
FRANCE - 2019 - 1h08
La permaculture est bien plus qu'une alternative à l'agriculture moderne, c'est un mode de vie, équitable et durable. Pour mieux la comprendre, une réalisatrice et un éducateur à l'environnement ont parcouru 30 000 kilomètres par voies terrestres et traversé dix pays. De la France jusqu’en Inde avec Vandana Shiva, Maxime de Rostolan et beaucoup d’autres, ils nous présentent ce qu’est la permaculture et comment chacun peut la mettre en pratique. Les moyens d’action, en ville ou à la campagne, sont simples et accessibles à tous. Construction, jardinage, énergie, relations, solidarité, créativité, une nouvelle aventure humaine s’offre à vous !
https://www.jupiter-films.com/film-permaculture-la-voie-de-l-autonomie-97.php
A PROPOS
Il y a une dizaine d'années encore, le concept de permaculture était étranger à beaucoup de personnes. Mais cela a considérablement changé ; tant et si bien d'ailleurs, qu'aujourd'hui, les ouvrages et les revues qui y sont consacrés ne se comptent plus sur les rayons des librairies. Un véritable engouement planétaire, bien loin d'un simple effet de mode, comme le dénonceront certains, et qui prend racine. Pour nombre de « permaculteurs » qui la mettent en pratique, c'est d'ailleurs « un mode de vie ». Tous, qu'ils soient en Inde, en France ou en Mongolie, ont à cœur de vivre plus ou moins en autonomie et de dépendre le moins possible des énergies fossiles, sans pour autant aussi renoncer au confort.
« Le but est de développer des modes de vie et de fonctionnement qui ne nuisent pas à l'environnement et qui soient viables économiquement, qui subviennent à leurs propres besoins, qui n'abusent ni des humains ni du vivant, qui ne polluent pas la terre, et qui, par conséquent, sont durables sur le long terme », résume Bill Mollison, l'un des fondateurs de ce courant né à la fin des années 1970.
C'est fort de ses expériences avec son ami David Holmgren, à la lumière du livre de Masanobu Fukuoka La révolution d'un brin de paille (1975), que le concept va germer et se développer. Permaculture unit « culture » et « permanent » (durable). Ses deux piliers sont « une agriculture soutenable et une éthique des terres », écrivent ses pères. Et plus encore. En effet, les permaculteurs ne sont pas que des jardiniers, ils aspirent aussi à une plus grande autonomie en énergie et en ressources, à améliorer leur habitat et à veiller sur les uns et les autres...
Prendre soin de la terre et des Hommes, en somme, sans excès, sans détruire l'environnement car « attaquer la nature, c'est aussi s'attaquer à nous-mêmes jusqu'à la destruction », défendent-ils. C'est « un aïkido du paysage » illustre Bill Mollison, à l'opposé du karaté, qui « transforme l'adversité en atout et selon lequel tout peut être utilisé de manière positive ».
Sensibles à l'environnement, Carinne Coisman et Julien Lenoir ont souhaité en apprendre plus sur ce mouvement répandu aux quatre coins du monde. Ils ont fait le chemin de la France jusqu'en Extrême-Orient pour rencontrer des permaculteurs qui partagent leurs expériences, de la petite ferme urbaine aux grands jardins et villages cultivés dans cet esprit. Leur film Permaculture : la voie de l'autonomie nous fait découvrir un monde qui change, où les champs de monoculture (re-)deviennent des sanctuaires de biodiversité.
(futura-sciences.com)