ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Dernier film du réalisateur palestinien Muayad Alayan, « The reports on Sarah et Saleem » est un film fort qui a pour objet central l’adultère de deux amants mais aussi et surtout l’un des conflits les plus inextricables de notre époque, celui qui oppose les Israéliens et les Palestiniens depuis des décennies. Intelligent dans sa mise en scène autant que dans son propos, le film nous tient en haleine et ne lâche jamais notre attention, chapeau !
Sarah, mariée à David, un officier militaire, tient un petit café de quartier dans lequel Saleem vient livrer chaque matin les croissants de la journée. Attirés l’un par l’autre, Sarah et Saleem finissent par franchir la ligne de l’interdit : ils se retrouvent à la nuit tombée sur des parkings de Jérusalem, dans le van de livraison du chauffeur pour s’adonner au plaisir de la chair. Mais si être l’amant d’une Israélienne est condamnable, l’être lorsqu’on est Arabe d’origine et l’emmener dans les cafés de Bethléem et se faire voir aux yeux de tous est sans doute pire encore.
En effet, alors qu’il livre des produits du marché noir à son beau-frère de l’autre côté de la frontière, Saleem en vient aux mains et se fait remarquer par un petit groupe d’habitants décidés à en découdre. La police mène l’enquête et les dérapages se succèdent, faisant foncer Saleem et Sarah dans le mur d’une crise (inter)nationale qui n’avait besoin que d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres.
Nous livrant de nombreux rebondissements, déjouant nos attentes et nous surprenant encore et encore « The reports on Sarah et Saleem » montre comment une simple situation peut s’envenimer et bouleverser la vie d’une petite communauté. Leur relation exposée en plein jour aura bien évidemment des répercussions de taille sur leurs propres vies mais aussi sur celles de leurs époux, qu’il soit militaire ou étudiante enceinte jusqu’aux yeux. Comment préserver sa réputation et sa loyauté quand on a été bafoué ? Comment sortir d’une affaire banale devenue presque affaire d’état ? Muayad Alayan y répond dans une deuxième partie tendue, proche du thriller, où Sivane Kretchner et Adeeb Safad mais aussi Maisa Abd Elhadi et Ishai Golan livrent une prestation des plus crédible et bouleversante
« The reports on Sarah and Saleem » vaut le détour autant que « La Caire confidentiel » en son temps, pour son traitement politique personnifié par des citoyens lambdas qui n’ont finalement pour tort, que d’évoluer dans un pays en crise.
ecran-et-toile.com
Soirée rencontre
mardi 18 juin
2019 à 20h00
en présence de Jean-Paul Roche, Association France Palestine Solidarité
THE REPORTS ON SARAH AND SALEEM
de Muayad Alayan
avec Maisa Abd Elhadi, Adeeb Safadi, Sivane Kretchner
PALESTINE - 2018 - 2h12 - VOST
Sur fond de conflit politique, une jeune israélienne, Sarah, et un jeune palestinien Saleem, s'éprennent l'un de l'autre. Leur aventure déclenche un jeu dangereux de duperie entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui ne le détiennent pas.
http://www.bodegafilms.com/film/the-reports-on-sarah-and-saleem/
A PROPOS
Dernier film du réalisateur palestinien Muayad Alayan, « The reports on Sarah et Saleem » est un film fort qui a pour objet central l’adultère de deux amants mais aussi et surtout l’un des conflits les plus inextricables de notre époque, celui qui oppose les Israéliens et les Palestiniens depuis des décennies. Intelligent dans sa mise en scène autant que dans son propos, le film nous tient en haleine et ne lâche jamais notre attention, chapeau !
Sarah, mariée à David, un officier militaire, tient un petit café de quartier dans lequel Saleem vient livrer chaque matin les croissants de la journée. Attirés l’un par l’autre, Sarah et Saleem finissent par franchir la ligne de l’interdit : ils se retrouvent à la nuit tombée sur des parkings de Jérusalem, dans le van de livraison du chauffeur pour s’adonner au plaisir de la chair. Mais si être l’amant d’une Israélienne est condamnable, l’être lorsqu’on est Arabe d’origine et l’emmener dans les cafés de Bethléem et se faire voir aux yeux de tous est sans doute pire encore.
En effet, alors qu’il livre des produits du marché noir à son beau-frère de l’autre côté de la frontière, Saleem en vient aux mains et se fait remarquer par un petit groupe d’habitants décidés à en découdre. La police mène l’enquête et les dérapages se succèdent, faisant foncer Saleem et Sarah dans le mur d’une crise (inter)nationale qui n’avait besoin que d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres.
Nous livrant de nombreux rebondissements, déjouant nos attentes et nous surprenant encore et encore « The reports on Sarah et Saleem » montre comment une simple situation peut s’envenimer et bouleverser la vie d’une petite communauté. Leur relation exposée en plein jour aura bien évidemment des répercussions de taille sur leurs propres vies mais aussi sur celles de leurs époux, qu’il soit militaire ou étudiante enceinte jusqu’aux yeux. Comment préserver sa réputation et sa loyauté quand on a été bafoué ? Comment sortir d’une affaire banale devenue presque affaire d’état ? Muayad Alayan y répond dans une deuxième partie tendue, proche du thriller, où Sivane Kretchner et Adeeb Safad mais aussi Maisa Abd Elhadi et Ishai Golan livrent une prestation des plus crédible et bouleversante
« The reports on Sarah and Saleem » vaut le détour autant que « La Caire confidentiel » en son temps, pour son traitement politique personnifié par des citoyens lambdas qui n’ont finalement pour tort, que d’évoluer dans un pays en crise.
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