ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
En 1992 sortait “C'est arrivé près de chez vous”, un film déjanté et... méchant. Un coup de poing dans la gueule par Poelvoorde et sa bande.
« Le Citizen Kane belge. » Le compliment pourrait sembler abusif mais il n'est pas loin de la vérité, tant le culte autour du film de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde fait toujours rage. Plus de vingt ans après son accueil triomphal au festival de Cannes 1992, ce faux documentaire sur un serial killer belge et méchant surprend encore par la puissance dévastatrice de son cynisme. Et encore plus par la prescience de son discours sur le « devenir poubelle » de la télévision. Même s'ils ne le reconnaîtront jamais, les frères Dardenne (et en particulier leur Promesse) doivent beaucoup au vent de liberté que fit souffler le trio sur le cinéma belge, qui se résumait alors au formalisme hiératique de Chantal Akerman et à l'académisme tiède d'André Delvaux. Filmé en noir et blanc, en 16 mm, dans les rues de Namur, par trois étudiants en cinéma qui apparaissent à l'image, C'est arrivé près de chez vous tire son titre de la rubrique des chiens écrasés du quotidien belge Le Soir. Le fait divers fait vendre ? Eh bien, prenez ça dans les dents : à l'écran, trente-trois meurtres au hasard, dont un facteur, des vieux et un enfant, un viol immonde, une leçon de lestage de cadavres et une tournée de « petit Grégory » (une olive ligotée à un sucre dans un verre de gin-tonic) pour tasser.
Plans cultes / Soirée belge
mardi 17 avril
2018 à 20h15
20h15 : C'EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS de Rémy Belvaux, André Bonzel & Benoît Poelvoorde
22h15 : DIKKENEK de Olivier Van Hoofstadt
Tarif spécial soirée : 9,50€ les 2 films en vente uniquement à la caisse du cinéma
sinon tarif unique 5€ pour C'est arrivé près de chez vous
(Exceptionnellement les tarifs fidélité ne sont pas acceptés)
et tarifs habituels pour Dikkenek
PAS DE VENTE EN LIGNE
C'EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS
de Rémy Belvaux, André Bonzel & Benoît Poelvoorde
avec Benoît Poelvoorde, Jacqueline Poelvoorde Pappaert, Nelly Pappaert
BELGIQUE - 1992 - 1h32 - Interdit aux moins de 12 ans
En Belgique, Ben gagne son pain de manière peu orthodoxe : il assassine posément de petites gens. Il est modeste. S'en prendre aux grandes fortunes attirerait l'attention sur lui et créerait quelque malheureux scandale. Ce sont ces sages principes qu'il développe devant une équipe de tournage attachée à ses pas. Ses parents et amis viennent aussi dire leur mot. Las ! L'argent vient à manquer. Compréhensif, un rien exhibitionniste, Ben propose de financer la suite du reportage grâce à sa petite industrie florissante. Les cinéastes ne disent pas non. La mort violente de deux d'entre eux ne les décourage pas...
A PROPOS
En 1992 sortait “C'est arrivé près de chez vous”, un film déjanté et... méchant. Un coup de poing dans la gueule par Poelvoorde et sa bande.
« Le Citizen Kane belge. » Le compliment pourrait sembler abusif mais il n'est pas loin de la vérité, tant le culte autour du film de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde fait toujours rage. Plus de vingt ans après son accueil triomphal au festival de Cannes 1992, ce faux documentaire sur un serial killer belge et méchant surprend encore par la puissance dévastatrice de son cynisme. Et encore plus par la prescience de son discours sur le « devenir poubelle » de la télévision. Même s'ils ne le reconnaîtront jamais, les frères Dardenne (et en particulier leur Promesse) doivent beaucoup au vent de liberté que fit souffler le trio sur le cinéma belge, qui se résumait alors au formalisme hiératique de Chantal Akerman et à l'académisme tiède d'André Delvaux. Filmé en noir et blanc, en 16 mm, dans les rues de Namur, par trois étudiants en cinéma qui apparaissent à l'image, C'est arrivé près de chez vous tire son titre de la rubrique des chiens écrasés du quotidien belge Le Soir. Le fait divers fait vendre ? Eh bien, prenez ça dans les dents : à l'écran, trente-trois meurtres au hasard, dont un facteur, des vieux et un enfant, un viol immonde, une leçon de lestage de cadavres et une tournée de « petit Grégory » (une olive ligotée à un sucre dans un verre de gin-tonic) pour tasser.
A PROPOS
Sortie dans une centaine de salles en France le 21 juin 2006, cette comédie belge d’Olivier Van Hoofstadt est passée inaperçue au cinéma, enregistrant 100 000 entrées en quinze jours. Peu à peu, elle a cependant acquis un statut de film culte grâce à ses répliques assassines, dites par des comédiens visiblement enchantés de jouer les « grandes gueules » (c’est la définition du titre). « François Damiens, petite suée sur le front et œil injecté, confirme qu'il est ce que la Belgique a enfanté de plus drôle depuis Benoît Poelvoorde, jugeait Première à l’époque. Le reste du casting est à l'unisson. »
DIKKENEK
de Olivier Van Hoofstadt
avec Jérémie Rénier, Marion Cotillard, Florence Foresti, François Damiens, Dominique Pinon, Mélanie Laurent, Jean Luc Couchard.
BELGIQUE - 2006 - 1h24
Jean-Claude et Stef sont deux amis d'enfance, inséparables et pourtant
très différents. L'un est vantard, donneur de leçons et séducteur
impénitent. L'autre est timide et romantique. Bien décidé à aider son
ami à trouver l'âme soeur, Jean-Claude lui propose un parcours qu'il
devra suivre à la lettre, du moins du A jusqu'au G. Sur leur chemin, les
deux amis vont notamment croiser Claudy, le directeur des abattoirs
d'Anderlecht, par ailleurs photographe amateur, Greg, un bébé-manager
vissé à son portable, Natacha, une nymphette désoeuvrée, et Laurence,
une commissaire de police fâchée avec les conjugaisons. De quoi égayer
le voyage initiatique de ces deux énergumènes...
http://www.dikkenek.com/
A PROPOS
Sortie dans une centaine de salles en France le 21 juin 2006, cette comédie belge d’Olivier Van Hoofstadt est passée inaperçue au cinéma, enregistrant 100 000 entrées en quinze jours. Peu à peu, elle a cependant acquis un statut de film culte grâce à ses répliques assassines, dites par des comédiens visiblement enchantés de jouer les « grandes gueules » (c’est la définition du titre). « François Damiens, petite suée sur le front et œil injecté, confirme qu'il est ce que la Belgique a enfanté de plus drôle depuis Benoît Poelvoorde, jugeait Première à l’époque. Le reste du casting est à l'unisson. »