ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LE POLE EXPRESS - Plans Kids - 2024-12-23

Plans Kids - lundi 23 décembre à 13h15

LE POLE EXPRESS de Robert Zemeckis

NIKO LE PETIT RENNE, MISSION PÈRE NOËL - Ciné goûter - 2024-12-26

Ciné goûter - jeudi 26 décembre à 13h30

NIKO LE PETIT RENNE, MISSION PÈRE NOËL de Jørgen Lerdam & Kari Juusonen

TOTTO-CHAN, LA PETITE FILLE À LA FENÊTRE - Ciné goûter - 2025-01-02

Ciné goûter - jeudi 02 janvier à 13h30

TOTTO-CHAN, LA PETITE FILLE À LA FENÊTRE de Shinnosuke Yakuwa

LE CHOIX DU PIANISTE - Avant première / Rencontre - 2025-01-08

Avant première / Rencontre - mercredi 08 janvier à 20h00

LE CHOIX DU PIANISTE de Jacques Otmezguine

LA CHAMBRE D'À CÔTÉ - Soirée Rencontre - 2025-01-09

Soirée Rencontre - jeudi 09 janvier à 20h00

LA CHAMBRE D'À CÔTÉ de Pedro Almodóvar

COMMUNE COMMUNE - Ciné Doc - 2025-01-13

Ciné Doc - lundi 13 janvier à 20h00

COMMUNE COMMUNE de Dorine Brun & Sarah Jacquet

FAUX-SEMBLANTS - Plans Cultes - 2025-01-14

Plans Cultes - mardi 14 janvier à 20h00

FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg

eXistenZ de David Cronenberg

ZORN I & II - Ciné Jazz - 2025-01-27

Ciné Jazz - lundi 27 janvier à 20h00

ZORN I & II de Mathieu Amalric

BLACK SWAN - Cinélégende - 2025-02-03

Cinélégende - lundi 03 février à 20h00

BLACK SWAN de Darren Aronofsky

GOODNIGHT AND GOOD LUCK - Soirée CinéConf - 2025-02-10

Soirée CinéConf - lundi 10 février à 20h00

GOODNIGHT AND GOOD LUCK de George Clooney

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY - Plans Cultes - 2025-02-14

Plans Cultes - vendredi 14 février à 20h00

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY de Rob Reiner

LA TÊTE EN L'AIR - Soirée CinéConf - 2025-03-06

Soirée CinéConf - jeudi 06 mars à 20h00

LA TÊTE EN L'AIR de Ignacio Ferreras

ELEPHANT MAN - Plans Cultes - 2025-03-11

Plans Cultes - mardi 11 mars à 20h00

ELEPHANT MAN de David Lynch

ERASERHEAD de David Lynch

MARY À TOUT PRIX - Plans Cultes - 2025-04-01

Plans Cultes - mardi 01 avril à 20h00

MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly

TONNERRE SOUS LES TROPIQUES de Ben Stiller

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 20h00

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

UNE IDÉE FOLLE - Judith Grumbach

A PROPOS

Un documentaire résolument optimiste sur l’école

La réalisatrice Judith Grumbach ne montre pas un système scolaire en crise, mais neuf écoles publiques et privées aux pédagogies variées.

C’est le « feel good movie » par excellence. L’un de ces documentaires sur l’école qui font florès aujourd’hui, assumant une posture résolument optimiste. Dans Une idée folle, ce n’est pas une école en crise que montre la réalisatrice, Judith Grumbach, mais des enfants heureux, des enseignants épanouis, engagés, ayant à cœur de montrer que bienveillance et exigence ne sont pas deux valeurs opposées, contrairement à ce que des discours simplistes sur l’école laissent entendre aujourd’hui.

Le film véhicule de l’enthousiasme, de l’émotion. Rien d’étonnant à ce que chaque projection citoyenne organisée dans toute la France depuis le lancement du documentaire, en mars, crée l’événement. Ou que sa bande-annonce récolte plus d’un million de vues sur sa page Facebook. La question qu’il pose n’est pas inédite : quelle école faut-il pour former les citoyens du futur ? Il n’empêche, elle rejoint une attente sociétale forte : celle d’une école où chaque enfant serait traité comme une exception, centrée sur le goût d’apprendre, la confiance en soi, l’entraide, l’autonomie, la créativité, l’apprentissage du vivre-ensemble…

En filmant neuf écoles publiques et privées sélectionnées par l’association Ashoka, de la maternelle au collège et aux quatre coins de la France, Judith Grumbach pose un regard neuf sur les questions éducatives et ne s’en cache pas. La jeune femme a commencé à s’y intéresser après la vague d’attentats de 2015. A l’époque, les projecteurs sont braqués sur l’école : celle-ci apparaît à la fois comme une institution qui a failli à ses missions et celle sur laquelle tous les espoirs reposent. La réalisatrice le dit : c’est à ce moment-là qu’elle a commencé à « développer une certitude : que l’école était la clef, que tout commençait là ». Le film répond aussi à une commande : celle d’Ashoka, réseau d’innovateurs sociaux qui a investi le terrain de l’éducation dans plusieurs pays au cours de la décennie, à la recherche de « changemaker schools », ceux qui font changer l’école.
Point commun des neuf écoles filmées : s’attacher à transmettre les valeurs humanistes essentielles au citoyen du XXIe siècle

Ce label suscite un certain nombre de réserves chez les enseignants pour qui cette quête d’une meilleure école – fondée sur une pédagogie active, coopérative, etc. – n’est pas neuve. Voilà plus d’un siècle que nombre de pédagogues et de responsables politiques tentent de promouvoir un système moins vertical, moins fondé sur la compétition et l’exclusion. Des professeurs qui partagent ces objectifs, il y en a une constellation dans le système classique qui avancent souvent sans bruit, et sans qu’on vienne leur décerner un prix.

Point commun des neuf écoles filmées : s’attacher à transmettre et à incarner les valeurs humanistes essentielles au citoyen du XXIe siècle : empathie, solidarité, coopération, créativité, respect de l’environnement… Ce qui a frappé la réalisatrice, c’est que les écoles visitées en font leur « colonne vertébrale », et non une thématique parmi d’autres abordées une heure par semaine.

Pendant 80 minutes, les spectateurs se transforment en petite souris au sein de ces écoles. On y voit une petite fille qui scrute à la loupe une fourmi. Trois copains qui font leur potager. Des élèves qui s’entraident ; des personnes âgées invitées à participer aux activités ; des ateliers philo ; des enfants qui jouent les médiateurs, qui chantent, dansent, dessinent, s’émerveillent… Au-delà des saynètes émouvantes, c’est le métier d’enseignant qui est questionné et, à travers lui, l’implication des enfants dans leurs apprentissages. Dans les classes d’Isabelle Peloux, Vanessa Toinet, Caroline Sost, Philippe Viard…, pas de cours magistral. On part des envies, des motivations de l’élève. Se tromper est un droit, c’est même nécessaire pour apprendre. L’enfant, lui, est en position de chercheur-explorateur et construit, à son rythme, ses savoirs.

Mattea Battaglia et Aurélie Collas (Le Monde)

Ciné doc
lundi 27 novembre 2017 à 20h15

en présence de Marie Dusautois-Hmain, présidente de l'Association La Ruche Pédagogique


UNE IDÉE FOLLE

de Judith Grumbach

Documentaire
FRANCE - 2017 - 1h20

Tourné dans neuf établissements scolaires - publics et privés, de la maternelle au collège, aux quatre coins de la France - Une Idée Folle pose la question du rôle de l’école au XXIème siècle, à travers le témoignage d’enseignants, d’enfants, de parents ainsi que d’experts de l’éducation. À quels défis les citoyens de demain vont-ils devoir faire face et comment les y préparer ? En cultivant l’empathie, la créativité, la coopération, la prise d’initiative ou encore la confiance en soi et l’esprit critique chez les élèves, en parallèle des savoirs fondamentaux, les enseignants de ces écoles font un rêve fou : celui de former une future génération de citoyens épanouis et responsables qui auront à cœur de transformer positivement la société qui les entoure.
https://uneideefolle-lefilm.com/

A PROPOS

Un documentaire résolument optimiste sur l’école

La réalisatrice Judith Grumbach ne montre pas un système scolaire en crise, mais neuf écoles publiques et privées aux pédagogies variées.

C’est le « feel good movie » par excellence. L’un de ces documentaires sur l’école qui font florès aujourd’hui, assumant une posture résolument optimiste. Dans Une idée folle, ce n’est pas une école en crise que montre la réalisatrice, Judith Grumbach, mais des enfants heureux, des enseignants épanouis, engagés, ayant à cœur de montrer que bienveillance et exigence ne sont pas deux valeurs opposées, contrairement à ce que des discours simplistes sur l’école laissent entendre aujourd’hui.

Le film véhicule de l’enthousiasme, de l’émotion. Rien d’étonnant à ce que chaque projection citoyenne organisée dans toute la France depuis le lancement du documentaire, en mars, crée l’événement. Ou que sa bande-annonce récolte plus d’un million de vues sur sa page Facebook. La question qu’il pose n’est pas inédite : quelle école faut-il pour former les citoyens du futur ? Il n’empêche, elle rejoint une attente sociétale forte : celle d’une école où chaque enfant serait traité comme une exception, centrée sur le goût d’apprendre, la confiance en soi, l’entraide, l’autonomie, la créativité, l’apprentissage du vivre-ensemble…

En filmant neuf écoles publiques et privées sélectionnées par l’association Ashoka, de la maternelle au collège et aux quatre coins de la France, Judith Grumbach pose un regard neuf sur les questions éducatives et ne s’en cache pas. La jeune femme a commencé à s’y intéresser après la vague d’attentats de 2015. A l’époque, les projecteurs sont braqués sur l’école : celle-ci apparaît à la fois comme une institution qui a failli à ses missions et celle sur laquelle tous les espoirs reposent. La réalisatrice le dit : c’est à ce moment-là qu’elle a commencé à « développer une certitude : que l’école était la clef, que tout commençait là ». Le film répond aussi à une commande : celle d’Ashoka, réseau d’innovateurs sociaux qui a investi le terrain de l’éducation dans plusieurs pays au cours de la décennie, à la recherche de « changemaker schools », ceux qui font changer l’école.
Point commun des neuf écoles filmées : s’attacher à transmettre les valeurs humanistes essentielles au citoyen du XXIe siècle

Ce label suscite un certain nombre de réserves chez les enseignants pour qui cette quête d’une meilleure école – fondée sur une pédagogie active, coopérative, etc. – n’est pas neuve. Voilà plus d’un siècle que nombre de pédagogues et de responsables politiques tentent de promouvoir un système moins vertical, moins fondé sur la compétition et l’exclusion. Des professeurs qui partagent ces objectifs, il y en a une constellation dans le système classique qui avancent souvent sans bruit, et sans qu’on vienne leur décerner un prix.

Point commun des neuf écoles filmées : s’attacher à transmettre et à incarner les valeurs humanistes essentielles au citoyen du XXIe siècle : empathie, solidarité, coopération, créativité, respect de l’environnement… Ce qui a frappé la réalisatrice, c’est que les écoles visitées en font leur « colonne vertébrale », et non une thématique parmi d’autres abordées une heure par semaine.

Pendant 80 minutes, les spectateurs se transforment en petite souris au sein de ces écoles. On y voit une petite fille qui scrute à la loupe une fourmi. Trois copains qui font leur potager. Des élèves qui s’entraident ; des personnes âgées invitées à participer aux activités ; des ateliers philo ; des enfants qui jouent les médiateurs, qui chantent, dansent, dessinent, s’émerveillent… Au-delà des saynètes émouvantes, c’est le métier d’enseignant qui est questionné et, à travers lui, l’implication des enfants dans leurs apprentissages. Dans les classes d’Isabelle Peloux, Vanessa Toinet, Caroline Sost, Philippe Viard…, pas de cours magistral. On part des envies, des motivations de l’élève. Se tromper est un droit, c’est même nécessaire pour apprendre. L’enfant, lui, est en position de chercheur-explorateur et construit, à son rythme, ses savoirs.

Mattea Battaglia et Aurélie Collas (Le Monde)