ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
«Quand j’était petit,j’ai tout naturellement accepté mon identité d’Arabe israélien, comme l’ont fait mes parents avant moi. J'ai cherché à comprendre comment ils ont vécu la période d’assimilation à l’État d’Israël,et leur première réaction a été le refus d’en parler, par peur des autorités. La seule qui était naïvement réceptive à mes préoccupations était Miral, ma nièce de 12 ans. Comme moi à son âge, elle va à l’école arabe israélienne et apprend que les juifs sont enfin retournés chez eux après 2000 ans d’oppression et de souffrance en exil. Comme moi à son âge, elle ne sait pas ce que c’estla Palestine, rien n’est mentionné dans ses leçons de l’histoire du Proche-Orient au 20e siècle.
Pour moi, il est impossible de se projeter dans l'avenir, quel qu'il soit, sans connaître le passé, qui est très présent, d’autant plus lorsqu’il est caché.
J’ai eu envie de revenir sur le processus personnel que j’ai traversé pour sortir de la prison intellectuelle israélienne et découvrir mon identité palestinienne.
Avec une caméra discrète, je me suis laissé perdre dans des lieux, dans des paysages, et dans des visages, connus et étrangers, pour retrouver mon chemin…
Alaa Ashkar
Ciné doc / rencontre
mardi 10 octobre
2017 à 20h15
en présence du réalisateur
Soirée organisée en collaboration avec l'association Cinéma Parlant, AFPS, CCFD-Terre Solidaire, les Amis de la Vie et le Secours Catholique
ON RÉCOLTE CE QUE L'ON SÈME
de Alaa Ashkar
Documentaire
PALESTINE - 2017 - 1h09 - VOST
Un réalisateur palestinien vivant en France allait commencer un
documentaire sur la mémoire palestinienne en Israël. Pendant les
repérages en Galilée où vit sa famille, cette dernière a manifesté son
inquiétude à l’idée de faire ce film. Le réalisateur décide alors de
l’inclure dans le scénario et finit par nous livrer un récit intime sur
l’évolution de son identité, depuis son enfance au sein de sa famille
protectrice, jusqu’à l’âge adulte à travers ses voyages.
Alaa Ashkar est un réalisateur palestinien né en Galilée. Il fait ses études de droit à Netanya dans le centre d'Israël, puis en 2006 il finit un Master en sciences politiques en France. Son intérêt pour le cinéma indépendant l'emmène à adopter ce domaine pour exprimer ses questionnements et ses observations sur les rapports humains.
A PROPOS
«Quand j’était petit,j’ai tout naturellement accepté mon identité d’Arabe israélien, comme l’ont fait mes parents avant moi. J'ai cherché à comprendre comment ils ont vécu la période d’assimilation à l’État d’Israël,et leur première réaction a été le refus d’en parler, par peur des autorités. La seule qui était naïvement réceptive à mes préoccupations était Miral, ma nièce de 12 ans. Comme moi à son âge, elle va à l’école arabe israélienne et apprend que les juifs sont enfin retournés chez eux après 2000 ans d’oppression et de souffrance en exil. Comme moi à son âge, elle ne sait pas ce que c’estla Palestine, rien n’est mentionné dans ses leçons de l’histoire du Proche-Orient au 20e siècle.
Pour moi, il est impossible de se projeter dans l'avenir, quel qu'il soit, sans connaître le passé, qui est très présent, d’autant plus lorsqu’il est caché.
J’ai eu envie de revenir sur le processus personnel que j’ai traversé pour sortir de la prison intellectuelle israélienne et découvrir mon identité palestinienne.
Avec une caméra discrète, je me suis laissé perdre dans des lieux, dans des paysages, et dans des visages, connus et étrangers, pour retrouver mon chemin…
Alaa Ashkar